16.3.12

Suivant les attentats les nouvelles vont vite ou lentement

Pour les attentats du 11 septembre 2001, tous les médias savaient à 100 % d'où venait l'attentat et pratiquement quels en étaient les auteurs, dès la perpétration de ces crimes. Il est obligatoire de stigmatiser le mystérieux "Al Qaïda", sinon, c'est de l'anti-sémitisme.

Pour l'attentat de Toulouse (affaire AZF), le procureur de la République savait et par conséquent les gens "corrects" savaient, tout de suite après que c'était un accident. Dans les minutes qui ont suivi les explosions tout était clair. C'est pratique d'avoir un procureur extra-lucide. D'ailleurs ceux qui mettaient en doute la version de l'accident étaient des "racistes". Il ne faut pas stigmatiser.

Lorsque Jean-Michel Ribes est agressé, tout le monde sait immédiatement que ce sont des "catholiques intégristes". Ici, il est recommandé de stigmatiser. C'est antiraciste, pour la liberté d'expression etc, de stigmatiser.

Lorsque des militaires sont assassinés à Montauban et Toulouse (quatre), personne ne sait qui a pu perpétrer ces crimes. Il ne faut pas stigmatiser.

Dans une démocratie l'information est libre pour que le peuple puisse choisir en toute connaissance de cause.

Moralité : nous ne sommes ni dans une démocratie, ni dans un Etat de droit. L'égalité des citoyens quelle que soit leurs croyances n'est pas respectée et le droit à l'information est violé par les autorités judiciaires (AZF), elles-mêmes.

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