13.3.12

La source originelle du droit est dans la conscience


Vu un article très intéressant du 30 septembre 2011, sur le blog "La question du latin" du blogueur Philippe Cibois. Le blog est consacré à l'utilité du latin au XXIe siècle. L'article traitait du discours au Bundestag. Dans ce discours le Pape répondait à Kelsen, le fameux positiviste.
J'ai cru utile d'apporter ma contribution sous forme de commentaire dont je ne sais s'il sera accepté. Le blogueur cite Kelsen pour qui la vérité de l'Evangile est opprimante de la liberté de l'esprit.  Notre blogueur pense quant à lui qu'Augustin a raison de demander la soumission à Dieu comme préalable à toute démocratie. J'ai cru utile de commenter ainsi, après avoir relu Benoît XVI  :

Benoît XVI répond à Kelsen que la source principale du droit se situe dans la conscience de l’homme. La vérité de l’homme se trouve dans sa conscience et non dans la majorité arithmétique des voix. Une fois admise la loi véridique de la conscience légale (qui est selon le Talmud : “Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’ils te fassent.” et selon l’évangile “Fais aux autres ce que tu voudrais qu’ils te fassent.” – voir mon blog sur ce point -), une fois donc admise cette vérité, rien ne s’oppose à ce que l’autorité soit désignée et les lois votées à la majorité. Mais la loi de la conscience prime tout.

Ces considérations sont d'une importance primordiale, si l'on veut critiquer les lois et la jurisprudence française de 2012.

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