6.11.11

Castellucci est libre

Certes, Castellucci est libre d'avoir et d'exprimer ses opinions sur une certaine théologie. Il semble qu'il critique celle de la "Divine comédie" de Dante (qu'il doit confondre avec la doctrine catholique). Il est libre de dire que cette théologie est "cruelle" et d'argumenter sur ce point. Il ne peut toutefois utiliser l'argent public pour propager sa théorie. L'État est une institution laïque.

Ce dont il n'est pas libre en revanche, même sans l'argent commun, c'est d'utiliser des moyens qui bafouent les droits de l'homme et spécialement les droits des enfants dans ses spectacles. Il n'est pas juridiquement licite d'enfreindre ces droits, même en en les invoquant (voir l'article 30 de la Déclaration universelle des droits de l'homme ou la convention Européenne de sauvegarde des droits de l'homme de 1950 (article 17 : "Interdiction de l'abus de droit" et article 18 "limitation de l'usage des restrictions aux droits").

Castellucci n'est pas libre d'utiliser des bébés de 1 à 2 ans en les enfermant dans des "chambres" (probablement veut-il dire des "salles") de verre pour les exhiber à la vue du public. (Voir et écouter son interview sur youtube lors du festival d'Avignon 2011, à propos de son spectacle sur l'Enfer de Dante).

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