15.11.11

La manipulation par les citations tronquées de "Lumen gentium" à propos de Mgr d'Ornellas et autres

Sur le site "Nouvelles de France" un fil abondant est consacré à une "tribune libre" de François-Xavier Péron. représentant de l'Institut "Civitas". Monsieur Péron dans sa tribune libre laisse libre cours aux habituelles confusions des lefebvristes. Leurs ennemis profitent des failles de leurs raisonnements.

L'un d'eux, probablement franc-maçon ou inspiré par les francs-maçons car le procédé les dénonce, a eu l'idée d'aller chercher dans "Lumen gentium 27 in fine" cette brève citation relative au gouvernements des diocèses par les évêques :

Quant aux fidèles, ils doivent s’attacher à leur évêque comme l’Église à Jésus Christ et comme Jésus Christ à son Père, afin que toutes choses conspirent dans l’unité [97] et soient fécondes pour la gloire de Dieu (cf. 2 Co 4, 15).

Et alors que ce passage est relatif au gouvernement du diocèse, ils en font un absolu, comme si les fidèles devaient être des sortes d'esclaves des évêques (pensée typiquement "libre penseuse").

Voici ma réponse à cette fallacieuse objection :


L’Institut « Civitas », même si je ne suis pas d’accord avec lui, lors des manifestations contre le spectacle de Castellucci, financés avec l’argent de tous, défend les droits universels de l’homme et les droits de l’enfant. Un évêque pédophile ne peut exiger que j’adhère à ses pratiques sous prétexte de « Lumen gentium », parce que avant l’Église, avant la foi catholique, elles sont contraires aux droits des enfants, donc aux droit fondamentaux et universels de l’homme. Donc l’Institut Civitas, et les protestants, et les athées, et les agnostiques, et les musulmans, et les juifs, et les catholiques, tous unis pour les droits universels de l’homme et éventuellement contre l’évêque du diocèse, manifestent avec raison. Parce que c’est leur droit et même leur devoir de créatures raisonnables de le faire, soit de défendre les enfants.

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