2.11.11

Le crédibilité passe après la justice

Sur "Riposte catholique" Frédéric Espieux donne une version condensée de la fausseté des arguments intégristo-ponce pilatiste.

"Nous agissons pour défendre le Christ. Alors ne perdons pas notre crédibilité en critiquant, à raison ou à tort, des prêtres ou des évêques qui n’ont pas compris ou adopté notre démarche. [...]"

Cette forme de pensée profondément inégalitaire, milite pour des droits particuliers accordés à une catégorie d'humains (en l'occurrence les catholiques ou les chrétiens).

De cela découle le communautarisme dans lequel on se "serre les coudes" dans l'injustice. Quand un membre de la communauté commet une injustice (par exemple accable des innocents, injustement poursuivis), hé bien on se tait, on se met du côté de l'auxiliaire de la répression injuste.

Comme je l'ai déjà écrit, il faut une certaine dose de mégalomanie pour prétendre "défendre le Christ". À la rigueur on peut comprendre la formule "défendre l'honneur du Christ", mais "défendre le Christ", c'est absurde !

Selon lui monsieur Espieux aurait participé aux prières de rue. Monsieur Espieux prétend à ce titre, s'annexer ceux qui on prié lors de la représentation de ce spectacle agressant directement la liberté religieuse. Mais ce n'est pas un titre valable à violer la liberté de la défense de ses camarades.

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