19.10.12

Le rapport Mandelkern sur les manifestations interdites du 17 octobre 1961


Sous le gouvernement Jospin en janvier 1998, le Ministère de l'intérieur établit un rapport, consultable sur le site de la Documentation française, sur les prétendus massacres du 17 octobre 1961. En voici un passage :

« A en juger par les documents consultés par la mission, la préfecture n’aurait été informée de la manifestation du 17 octobre que le jour même. Les instructions du FLN ne semblent pas avoir été connues avant la nuit du 16 au 17, comme le montrent des notes des renseignements généraux. classées aux archives de la direction générale de la police municipale, ainsi qu’une note blanche du même jour, qui fait état des "menaces de mort adressées aux FMA qui n’obéiraient pas aux consignes". De leur côté. les responsables des secteurs d’assistance technique, chargés du suivi administratif et social de la population algérienne, insuffisamment informés des intentions du FLN. n’ont pas pu exploiter avant le milieu de la journée du 17 octobre les quelques renseignements remontés jusqu’à eux. »

Selon une annexe de ce rapport, le 17 octobre aucun cadavre de Nord-Africain n'entre à l'institut médico-légal. Le 18, deux cadavres sont recensés. Mais les cadavres recensés sont tous les cadavres morts aussi bien d'accidents que du fait des militants Front de libération nationale.

Ma fille est morte dans un incendie avec son fils de deux ans, elle a été autopsiée le même jour.

En revanche les assassinats de Nord-Africains perpétrés par les tueurs du FLN ne sont presque jamais élucidés, même si les cadavres sont autopsiés (l'enquête se clôt sans découverte du ou des coupables).

La manifestation était interdite. Il faut donc, au contraire, décider que les forces de l'ordre ont été exemplaires contre des délinquants. Car participer à une manifestation interdite est un délit. Il n'y a eu aucun mort du fait de la police. AUCUN.

Aucun commentaire: