18.10.12

Le relativisme baptisé "laïcité" est-il d'ordre public ?

Monsieur Jean-François Copé et son parti "L'Union pour un mouvement populaire" (UMP) ont écrit au président du Parti populaire européen (PPE). On peut lire le projet de lettre ici (via Nouvelles de France). Le PPE regroupe la droite modérée de toute l'Europe du Parlement européen. Le Parti populaire européen a établi une "programme de base" qui comprend des références à la civilisation gréco-latine et à la foi chrétienne.

Cela n'a pas été du goût du parti français adhérant au PPE, l'Union pour un mouvement populaire. Monsieur Copé, secrétaire général de l'UMP de ce parti a écrit au président pour lui dire qu'il n'était pas d'accord avec les prises de position du PPE.

Pour l'UMP :

"La laïcité constitue un élément vital de notre pacte de société, tient une place considérable dans cet ensemble de principes. Il en va de même en ce qui concerne certaines libertés individuelles notamment en ce qui concerne l'avortement est la contraception."

On ne saurait être plus clair.

Ainsi au nom de la liberté on interdit. Au nom de la liberté on interdit à la France d'être chrétienne. Au nom de la liberté, on puise dans les finances publiques pour contraindre l'ensemble des citoyens à financer des assassinats ou la prise de poisons.

Le plus intellectuellement tragique est que monsieur Copé prend ces positions au nom du respect "absolu" de la liberté de conscience. Ainsi si la conscience de Fourniret lui dicte d'enlever des petites filles pour les tuer, il faut respecter sa "liberté de conscience" puisqu'elle est absolue.

Les points non-négociables de Benoît XVI sont trois : défense de la vie, défense de la famille, liberté d'éducation, trois points qui figurent d'ailleurs dans la Déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948. Aucun ne figure dans la lettre de monsieur Copé.

Pour moi, un autre point non-négociable est l'abandon du laïcisme. La France a droit a sa liberté, elle a le droit d'être chrétienne. C'est prévu par la Déclaration universelle des droits de l'homme dans son article 18.

D'autre part, la liberté de conscience n'est jamais absolue, elle dépend toujours et nécessairement des grands principes moraux contenus dans les dix commandements ou la Déclaration universelle des droits de l'homme.  Jean-Paul II a défini la conscience. La conscience libre n'est pas un tribunal arbitraire. J'ai posté plusieurs fois sur la définition de la liberté de conscience par Jean-Paul II (liens donnés à titre d'exemple, sinon on peut taper "liberté de conscience" ou "Jean-Paul II" dans le moteur de recherche de mon blog).

La liberté de conscience ne peut contredire l'ordre public "ferme" selon l'expression de Jean XXIII.

On ne négocie pas la liberté. Non à l'esclavage laïciste ! L'ordre public c'est aussi la liberté du peuple. Le peuple peut donc décider d'adhérer à la doctrine de Jésus-Christ dont l'Eglise est l'interprète, personne ne peut le lui interdire.

Il est pour moi, dès lors évident, du fait de ses tendances totalitaires, que l'on ne peut soutenir ni au premier tour, ni au second tour quelque membre de l'UMP que ce soit. Ce groupe est un des ennemis organisés de la liberté des Français, de la France et de l'Europe et des droits universels de l'homme.

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