17.10.12

Ce que coûterait le "mariage" homosexuel au Trésor public

La famille est « favorisée » fiscalement parce qu'elle rend des services importants à la société. Notamment la mise au monde des enfants.

Comme l'enseigne le Pape la mise à égalité de la famille avec d'autres groupements est contraire au droit naturel. Cela condamne le PACS contre lequel on doit lutter. Contre lequel on ne devra jamais cesser de lutter.

Le document du Vatican datant de 2003, intitulé « Considérations à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles » est en ligne sur le site du Vatican où il peut être consulté. J'ai posté sur ce document pour démontrer combien il apportait au droit. Ce texte est contredit par le document du 28 septembre 2012 des évêques de France qui considèrent qu'il "appartient" aux autorités civiles et politiques d'organiser les unions homosexuelles dans un "cadre juridique solennel" (voir ce document 1er paragraphe de la conclusion)(2). Il font d'un péché un devoir moral !

Le PACS crée une injustice puisque sans les engagements du mariage les co-contractants vont bénéficier de privilèges non causés. Ces privilèges sont notamment des privilèges fiscaux. Par exemple les conjoints bénéficient d'une exonération des droits de succession, les PACSE aussi.

Dans le cas du "mariage" homosexuel le coût sera encore plus grand. Le relativisme est une catastrophe financière. Il explique au moins en partie la crise économique et financière européenne et mondiale par le coût social et financier qu'il génère. Bien évidemment il n'y a pas que le PACS, il y a l'avortement (remboursement pris sur le Trésor public, il y a les divorces, il y a la contraception, il y a la pornographie et son cortège de maladie physiques et psychiques, il y a le fécondation in vitro - cette dernière d'un coût astronomique - etc.)

Force est de constater, avec une immense douleur, que les évêques français une fois de plus se montrent les auxiliaires des gouvernements relativistes et les promoteurs du péché personnel et social et du schisme. C'est incroyable et pourtant vrai : voir les deux notes et comparer les textes. Ils violent d'ailleurs très souvent la liberté religieuse du peuple français en lui enseignant insidieusement le schisme.


(1) « Lorsqu'on est confronté à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles, ou au fait d'assimiler juridiquement les unions homosexuelles au mariage, leur donnant accès aux droits qui sont propres à ce dernier, on doit s'y opposer de manière claire et incisive. Il faut s'abstenir de toute forme de coopération formelle à la promulgation ou à l'application de lois si gravement injustes, et autant que possible ne pas coopérer matériellement à leur application. En la matière, chacun peut revendiquer le droit à l'objection de conscience. »
(2) « S'il appartient au pouvoir politique d'entendre la demande d'un certain nombre de personnes homosexuelles de bénéficier d'un cadre juridique solennel pour inscrire une relation affective dans le temps, c'est en fonction du bien commun dont il est garant qu'il doit chercher à y répondre. »
Or les relations homosexuelles ne sont pas un bien particulier, elles sont  encore moins un bien commun. Les aider à s'inscrire dans la durée dans un "cadre juridique solennel" est un crime, encouragé par l'épiscopat français ! Toute la ruse des documents épiscopaux consiste à mêler des vérités avec ce genre d'affirmations abominables.

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