28.10.12

Droit à l'information bafoué par le droit de l'information

Via le Salon beige j'ai pris connaissance de cet article du Dauphiné :

http://www.ledauphine.com/isere-sud/2012/10/27/mariage-homosexuel-anti-et-pro-se-defient

L'association "Vita" avait organisé une manifestation pour le mariage à Grenoble. Le journal local en rend compte sur son site.

Devinette :

La photographie illustrant l'article est partiellement floutée. Saurez-vous dire où ?

Réponse :

La rédaction a flouté la pancarte des relativistes. Le lecteur est volontairement tenu dans l'ignorance de la cause, voire de l'existence du floutage (moi-même je ne m'en suis aperçu que par la remarque d'un commentateur du Salon).

La contre-manifestation était-elle autorisée ? Nous ne le saurons pas.  C'est une faute du journaliste de ne pas clarifier la situation.

Enfin, les « manifestants » hostiles au mariage chrétien, selon ce que l'on peut voire sur la photographie, sont peu nombreux, même pas une dizaine, face à des manifestants pro-vie nettement plus nombreux. L'article donne l'impression, en faisant silence sur le nombre des manifestants, que les manifestants et les contre-manifestants étaient en nombre équivalent.


Ce nouvel exemple confirme qu'il n'y a pas d'information vraie dans les médias. En effet dans tous les médias officieux, les procédés sont les mêmes et toujours dans un sens pro-relativiste.

Le droit à la liberté d'opinion suppose une libre formation de l'opinion. La liberté suppose la capacité de choix, mais comment un être humain peut-il former librement son opinion, s'il n'est pas informé avec véracité ?

La France n'est pas libre. Nous vivons dans un totalitarisme larvé. A mon sens le droit actuel de l'information doit être complété pour garantir une information véritable.

L'article de wikipedia sur la déontologie des journalistes nous apprend que cette déontologie n'est pas spécialement sanctionnée par un texte officiel ayant force obligatoire (1). En définitive tout dépend surtout des patrons de presse, eux-mêmes tributaires de beaucoup de contraintes économiques, ou du gouvernement, lui-même dépendant d'un parti ou de sociétés secrètes (pour les médias d'Etat). Tout ce qui est essentiel reste à faire en matière de droit de l'information garantissant un droit à l'information impartiale, lui-même condition d'une démocratie authentique.

(1) Cet article nous apprend que madame Lavric, docteur en droit, a intitulé un article « Déontologie journalistique, simple formule magique ». Le titre, sans être tout à fait exact, attire l'attention sur le manque juridique en matière de déontologie des médias.

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