22.10.12

Monsieur Valls : il n'y aura pas de débat !

Lu sur zenit à propos de la dénaturation du mariage, déclarations de monsieur Valls en visite au Saint-Siège à l'occasion de la canonisation du jésuite français le 21 octobre 2012 :

« Un débat de principe » n’aura pas lieu – promesse électorale oblige - [on a toujours une excuse valable], mais un « débat sur sa mise en œuvre et ses conséquences concrètes, administratives et d’ordre civil qui interrogent la conscience », annonce le ministre français.
En effet, l’Eglise catholique a demandé un vrai débat de société sur ce sujet comme préalable à toute décision du législatif ou de l’exécutif.
Le ministre reconnaît qu’il est « logique et légitime que l’Eglise expose pleinement son point de vue comme tous les autres acteurs de la société civile, qu’ils soient favorables ou opposés à ce mariage ».
« Dès lors que ce point de vue est émis de manière responsable, respectueuse, cette opinion favorise le débat », a-t-il ajouté.
Et d’expliquer : « Quant on touche à des questions aussi fondamentales que le mariage entre personnes de même sexe, c’est-à-dire à la modification de ce qu’est le mariage civil, ou la fin de vie, il faut prendre son temps et permettre l’expression de chacun ».
Le ministre français s’est déclaré contraire à un référendum, assimilant la question aux « grands choix » qui sont du ressort du Parlement. Il cite les exemples de la peine de mort et de l’avortement. Quant à l’euthanasie, autre promesse électorale, il souhaite « là aussi, un débat digne, noble ».
Il a en outre assuré que sa visite manifestait le « très grand respect » du président de la République française François Hollande et du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, pour « le Saint-Siège et le pape ».

C'est très bien de respecter. Il ne faudrait pas que cela reste au niveau des déclarations d'intention et que l'on passe aux actes en organisant un débat et un référendum. Que je sache, les promesses électorales n'engagent pas sur le mode de vote des lois. D'autant plus que le Parlement actuel est minoritaire en voix dans le corps électoral (élection par un mode de scrutin anti-démocratique), il n'a donc aucune légitimité démocratique encore moins pour des sujets centaux comme celui de la dénaturation du mariage.

Le mariage étant chose sacrée, c'est à l'Eglise que l'on doit soumettre les lois et les jugements des causes matrimoniales.

Aucun commentaire: