En France, on construit davantage de mosquées, et plus fréquemment, que d'églises catholiques, et il y a plus de musulmans pratiquants que de catholiques pratiquants dans le pays.
Cependant la notion de "pratiquant" en islam n'est pas la même que dans la religion catholique. Un catholique pratiquant est celui qui satisfait aux obligations de sa religion soit : aller à la messe les dimanches et jours d'obligation, se confesser et communier au moins une fois l'an, croire et obéir. Cependant, dans de nombreuses régions française aucune culte vraiment catholique (suivant les obligations liturgiques des rubriques de Rome et du diocèse) n'est célébré. Donc des catholiques qui voudraient être pratiquants en sont empêchés par le clergé. Ils sont donc virtuellement pratiquants et n'entrent pas, malgré qu'ils en aient, dans les statistiques.
Dans l'islam du fait qu'il n'y a pas d'autorité, tout le monde et personne peut se dire "pratiquant" ou "non-pratiquant" selon ce qu'il entend par "pratiquant" qui est en réalité une notion catholique.
Surtout l'islam est religion d'État en France où le Conseil français du culte musulman est organisé par l'État. De plus bon nombre de mosquées sont financées illégalement et/ou illégitimement sur le Trésor public français ou les trésor publics étrangers.
Donc on ne peut pas comparer l'islam et la religion catholique et les religions chrétiennes dans les termes de la comparaison reprise par benoît-et-moi.
1 commentaire:
Comparer les pratiquants de l'Islam et du Christianisme, vous le dites fort bien.
Trop souvent, on oppose alors les deux religions pour en déduire qu'elles ne sont pas comparables. Je ne suis pas opposé a cette position.
Mais, par exemple, le christianisme est au moins autant une politique que l'Islam. C'est l'abus de pouvoir des aanticlericaux qui a insinué que le christianisme ne devait pas entrer dans la politique.
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