Pour revenir sur "Quanta cura" et "Dignitatis humanae" :
Quanta cura condamne la liberté absolue de conscience ou de religion. "Dignitatis humanae" défend une liberté qui respecte les valeurs, soit la vérité. La liberté religieuse insérée dans la vérité des droits fondamentaux n'est pas la liberté absolue. Cette idée de liberté non absolue est contenue dans l'article 30 de la "Déclaration universelle des droits de l'homme" du 10 décembre 1948 (aucun droit de l'homme ne peut être invoqué pour violer un autre droit de l'homme).
Certains disent, c'est de l'hypocrisie : une liberté est absolue ou elle n'est pas (1). Ils peuvent être de droite ou de gauche, ils se trompent. Car la liberté ne peut aller contre la nature de l'homme. Sinon l'homme s'aliène (il se donne à quelque chose qui n'est pas lui), donc il devient esclave et Dieu, qui ne peut vouloir le mal, serait, lui aussi, esclave, ce qui est absurde(2).
(1) Cette opinion est destructrice de toute culture, elle est à l'origine d'un retour à la barbarie.
(2) "Si la possibilité de faillir au bien était de l'essence et de la perfection de la liberté, dès lors, Dieu, Jésus-Christ, les anges, les bienheureux, chez qui ce pouvoir n'existe pas, ou ne seraient pas libres, ou du moins ne le seraient pas aussi parfaitement que l'homme dans son état d'épreuve et d'imperfection." (Encyclique "Libertas")
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