On peut très bien boire des boissons sucrées, manger des barres chocolatées et ne pas être obèse.
C'est donc à la liberté d'alimentation que le gouvernement s'attaque. Déjà la TVA, même à un taux réduit, sur la nourriture est illicite de par le droit naturel. On ne peut taxer des produits nécessaires à la vie.
En s'attaquant à la liberté de choix des aliments, surtout celle des plus pauvres, le gouvernement ne s'attaque pas au vrai problème en "amont" de l'obésité. On luttera contre l'obésité par un changement de mentalité.
Le message des médias, notamment de la télévision est double et contradictoire. Les publicités disent "- Mangez, buvez. C'est le bonheur !" les spécialistes de la santé sur les mêmes médias disent "- Ne mangez pas. Manger, c'est le malheur." C'est ce que les psychologues appellent l'injonction paradoxale (en définitive, la publicité dit "- Mangez, buvez. C'est le bonheur et nos mangeurs sont minces.", le nutritionniste dit "- ignorez la publicité que vous venez de voir"). Cela produit des anorexiques et des boulimiques. De plus, les nutritionnistes mettent les gens devant une obligation paradoxale : "maigrir" ; alors que tenter de maigrir, fait grossir (Le professeur Trémolière disait aux gens qui voulaient maigrir : "- surtout, restez comme vous êtes.")
"Le dilemme est imagé par la nécessite de choisir entre un sac d'avoine et un baquet d'eau dans l'exemple de l'âne de Buridan. Pour arriver à une situation de double contrainte il faudrait par exemple que l'âne sache qu'il est contraint à boire et à manger, mais qu'il sache aussi qu'il est battu quand il boit parce qu'il ne mange pas, et qu'il est battu quand il mange parce qu'il ne boit pas."
Que l'on commence par ne pas montrer dans les publicités des gens minces qui mangent en étant aux anges, et traiter tout le temps de la nourriture, ce sera mieux que de racketter les citoyens sur leurs nécessités.
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