"une réflexion de Nietzsche:
"Les dissonances non résolues entre les caractères et les idées des parents se perpétuent dans l'être de l'enfant et font l'histoire de sa souffrance intime."
Combien de "chères têtes blondes", en effet, victimes collatérales de leurs parents..."
Voici mon commentaire :
Cette citation fait son effet. Mais il ne faut pas rester figé face à cette vérité partielle. L'enfant est un être autonome. Il est sur la terre pour vivre sa vérité et non pour rester fixé sur les problèmes de ses parents. "Non résolu", oui mais on peut les résoudre par la réflexion, l'autonomie de la réflexion. La piété filiale doit rester clairvoyante et la clairvoyance nous fait voir que les parents, c'est le passé et qu'ils n'étaient pas parfaits.
Une partie de notre vie intellectuelle consiste à rejeter les idées erronnées de nos parents, ce rejet ne doit pas être arbitraire, mais fondé en vérité. Le critère de nos opinions doit être la vérité. La piété absolue fige la vie intellectuelle. Ces deux vérités doivent nous permettre de résoudre les contradictions.
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