Ce discours faisait le point sur les relations entres les institutions internationales et les États souverains. Pie XII disait à cette occasion que les organisations internationales ne pouvaient obliger un État-membre à apostasier. Si l'organisation le tentait, ses ordres seraient nuls.
L'état de la question est le suivant : un État peut se dire catholique. C'est la liberté religieuse de son peuple. C'est pourquoi le "Syllabus" est fondé sur la liberté religieuse des peuples. Mais, même catholique (surtout s'il est catholique), un État doit respecter le droit naturel donc la liberté religieuse.
En revanche un État-membre pourrait se voir enjoint de rectifier sa législation qui, par hypothèse, ne respecterait pas le droit naturel. Mais l'autorité ne peut interdire une chose licite qui relève de la liberté naturelle de l'être humain.
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