"La variété des différentes ethnies - Romains, Goths, puis Lombards - entrées en contact les unes avec les autres, parfois de façon très conflictuelle, trouva dans la référence commune à la foi un puissant facteur de construction éthique, culturel, social et, d'une certaine façon, politique. Il était évident à leurs yeux qu'on ne pouvait considérer comme accompli un projet de civilisation tant que toutes les composantes de la population ne seraient pas devenues une communauté chrétienne vivante et bien structurée, construit sur la foi dans le Dieu trinitaire. A juste titre, par conséquent, on peut dire que la richesse de ce peuple, votre richesse, chers habitants de Saint-Marin, a été et est la foi, et que cette foi a créé une civilisation vraiment unique. A côté de cette foi, il faut ensuite rappeler la fidélité absolue à l'évêque de Rome, que cette Eglise a toujours regardé avec affection et dévouement, ainsi que l'attention à la grande tradition de l'Eglise d'Orient, et la profonde dévotion à la Vierge Marie."
L'Église propose le règne du Christ, mais ne l'exige pas. La population en revanche librement et en vertu de sa liberté religieuse choisit le Christ, la doctrine sociale, comme c'est son devoir moral de le faire. C'est pourquoi la civilisation chrétienne englobe un projet politique librement choisi.
En quelques mots Benoît XVI félicite ce peuple de son choix, mais l'Église n'exige aucun privilège et n'impose rien. Nos amis lefebvristes devraient ici trouver peut-être l'occasion de saisir le délicat assemblage des idées politiques de l'Église et pourquoi le Syllabus est fondé sur la liberté religieuse.
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