Selon "The Telegraph" repris par monsieur Daoudal, la CEDH va avoir à se prononcer sur quatre affaires relatives à des chrétiens. Monsieur Daoudal, tout comme "The Telegraph" parle du "droit des chrétiens". Moi je préfère parler des droits universels de l'homme quelles que soient ses croyances. Les chrétiens n'ont aucun privilège, ni ne doivent être considérés comme inférieurs, ils sont égaux.
Voici un extrait du texte de monsieur Daoudal :
"Il s’agit de Nadia Eweida, licenciée par British Airways pour avoir porté une croix autour du cou ; de Lilian Ladele, une employée d’état civil condamnée pour avoir refusé de présider une cérémonie de partenariat homosexuel ; de Gary McFarlane, condamné pour avoir refusé une thérapie sexuelle à une paire homosexuelle ; de Shirley Chaplin, une infirmière licenciée pour avoir porté une croix autour du cou."
Voici ma réponse :
Refuser de célébrer une cérémonie de parodie de mariage entre une paire homosexuelle n'est pas spécial aux chrétiens. C'est conforme au droit naturel et à la déclaration universelle des droits de l'homme (article 16 droit au mariage) et concerne en conséquence toute l'humanité, même les incroyants, même les acatholiques. Il s'agit d'un droit fondamental de l'homme, car l'homme est doué de raison et cette raison est universelle dans l'humanité. C'est d'ailleurs un juif, René Cassin, qui a rédigé cette Déclaration.
Quant à porter une croix autour du cou, cela est protégé par la liberté religieuse et par la déclaration universelle des droits de l'homme.
Article 18Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.
Cela implique, que les droits de la raison (donc la bonne marche du service étant préservée), on puisse porter une croix, une kippa, ou tout ornement, bijou ou signes qui ne heurtent pas les autres droits de l'homme (article 30 de la même Déclaration), notamment celui qui ne serait pas un signe d'inégalité des êtres humains. D'ailleurs le pseudo-mariage homosexuel heurte le droit au mariage et l'égalité des êtres humains (aucun être humain ne peut avoir de droits supérieur à ceux des autres, même du fait de ses pratiques sexuelles).
Cela étant, les décisions de la CEDH n'ont aucune possibilité d'aller contre ces données de la raison universelle de l'homme. Elles n'ont donc qu'un intérêt : celui de vérifier que la CEDH protège et respecte les droits de l'homme.
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