Après avoir imputé, sans titre à le faire, les attentas aux partisans d'Allah, Mgr poursuit:
« La laïcité invoquée souvent comme la référence ultime ne suffit pas à donner confiance à tous ceux qui ne se sentent pas reconnus dans leurs convictions religieuses ou philosophiques. Le respect nécessaire entre français ne peut pas se fonder sur l’interdiction d’exprimer ses convictions profondes. »
Mgr glisse ainsi d'un sentiment à une revendication juridique.
Quand Mgr Pontier cessera-t-il de nous parler des musulmans pour nous parler des droits fondamentaux et universels de l’homme, véritable fondement du dialogue ? Quand cessera-t-il de violer la laïcité de l’État en mêlant les problèmes islamiques avec les problèmes de l’État ? Il réclame une reconnaissance de l’islam par l’État. Mais cela ne regarde pas Mgr Pontier ce que fait l’État, ce que demandent les laïcs. Personne n'a chargé Pontier d'être le porte-parole des musulmans, ni de s'immiscer dans la liberté de ceux qui gouvernent.
Vérité de la liberté, vérité de l’égalité, vérité de la fraternité, dans le respect de la « saine laïcité » selon l’expression de Pie XII. Contrairement à ce qu'enseigne Pontier, s’il faut à certains l’aide de psychiatres pour retrouver confiance en eux, ce n’est certes pas à l’État à se substituer aux psychiatres. La laïcité, notion judéo-chrétienne est universelle et s’impose à tous.
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