22.3.16
Explications de maître Damien Viguier au colloque de Civitas
Au colloque de Civitas le discours de maître Damien Viguier invoque un de ses maîtres le contre-révolutionnaire Donoso Cortès, disciple du franc-maçon contre-révolutionnaire de Maistre.
Selon maître Viguier, Donoso Cortès voit que depuis la Révolution française, la guerre n'est plus une guerre entre deux camps civilisés à propos de conflits d'intérêts terrestres, mais entre deux camps idéologiques. La guerre idéologique entraînerait la volonté d'exterminer l'ennemi. C'est effectivement ce qui s'est incarné dans les institutions en particulier depuis le 8 août 1945.
Notons d'ailleurs qu'en réalité il n'y a pas deux camps dans cette guerre, mais un seul. Le camp des exterminationeurs d'un côté, invoquant mensongèrement les droits de l'homme, contre le camp de ses ennemis désignés arbitrairement sous le nom de "Axe" ou tous ceux qu'on peut lui assimiler.
Cette idéologie a trouvé un instrument intellectuel pour justifier sa guerre d'extermination perpétuelle : la notion de "crime contre l'humanité".
Maître Viguier nous fait découvrir l'unicité, la réversibilité de l'État "anti-terroriste" et du mouvement "résistant". En d'autres termes l'arbitraire de ces notions qui colorent différemment des catégories d'actes identiques en fonction des besoins des exterminateurs. Là où le droit naturel distingue l'État, la puissance publique, du côté de Dieu, des assassins politiques (je pense que la distinction entre crime politique - à savoir à mobile politique - et de crime crapuleux est valide), l'idéologie de Nürnberg ne distingue qu'en fonction des mobiles (le Bien, du côté des exterminateurs, le mal du côté désigné arbitrairement, des ennemis apparents des exterminateurs). L'État sera criminel et le terroriste sera indifféremment criminel s'il est du mauvais côté désigné en réalité arbitrairement.
Ajoutons que le pape depuis au moins Jean XXIII tente de sanctifier les exterminateurs en récupérant ce qu'il y a de valable dans leurs discours, particulièrement la notion de "droits de l'homme".
En revanche, maître Viguier, en refusant toute discussion avec les exterminateurs représentés par la Cour européenne des droits de l'homme et/ou la Cour pénale internationale, perpétue cette guerre par refus de dialogue (lorsque vous vous adressez à une juridiction, vous dialoguez avec elle, avec la partie adverse et même si vous perdez - ce qui est habituel devant les magistrats corrompus de l'ordre public frelaté de 1945 - vous aurez exprimé vos arguments justes) Car ces institutions publiques, même polluées, doivent être respectées en ce qu'elles détiennent l'autorité et, à ce titre, représentent la volonté de Dieu.
La solution: c'est de sortir des institutions de 1945 en les purifiant de leurs justifications des crimes sous prétexte de droits de l'homme. (Voir mon blog sur les notions d'ordre public, sur l'accord de Londres du 8 août 1945, les vidéos de monsieur Reynouard en ce qu'elles ont de valable).
Je suis d'accord avec maître Viguier pour dire qu'invoquer la notion de "crime contre l'humanité", renforce le mensonge du 8 août 1945. C'est renforcer le camp des exterminateurs, le camp de la guerre perpétuelle, le camp opposé au progrès de l'esprit humain.
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