15.3.15

Une anomalie grave au procès d'Alain Soral

L'audience dans l'affaire d'Alain Soral (affaire de la « quenelle de Berlin ») a duré 7 sept heures (avec une interruption d'audience), de 13 heures 30 à 20 heures 30. Voir mon précédent post sur ce sujet avec vidéo.

Or le prévenu doit avoir la parole en dernier après son avocat. C'est-à-dire vers 20 heures sans avoir dîné...

Tympan de l'abbatiale de Ganagobie  (détail)



Inutile de faire observer que cette façon de procéder n'est pas équitable (euphémisme). Les magistrats chargés de l'audiencement ont détourné hypocritement l'avantage pour la défense d'être entendue en dernier. À l'heure des prises de parole des avocats du prévenu et du prévenu, tout le monde était épuisé (on le voit sur le visage de Soral). Les écoutants sont épuisés, les parlants sont épuisés.

L'avocat du prévenu aurait dû protester contre ce procédé... Peut-être l'a-t-il fait d'ailleurs ? Dans mon cas, lors de l'affaire concernant la mort de ma fille (partage de ses biens, donc des souvenirs la concernant lesquels seront pour moi perdus à jamais du fait de la racaille judiciaire), le procédé fut radical: on m'interdit purement et simplement de parler et "mon" avocat non seulement ne protesta pas, mais encore collabora avec le décoré de la Légion d'honneur. Malhonnêtes, hypocrites... complices de voleurs...

Les jugements rendus après de pareilles audiences sont nuls.

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