31.3.15
Le bien commun pas commun et monsieur Reynouard (suite sans fin)
Au milieu de choses intéressante, monsieur Reynouard nous cite une certaine Isabelle Rivière (sœur de l'auteur du Grand Maulne ?) au sujet de la soumission au chef (vers 14'). L'obéissance telle que cette femme la concevait est monstrueuse.
Le bien commun est un bien vraiment commun, c'est-à-dire le bien de tous. Donc, si ce n'est plus mon bien, il n'est plus commun. L'apparente aporie entre bien commun et bien particulier ne se résout pas en séparant bien commun et bien particulier. (Voir mes précédents posts sur ce point). Vérité, justice, droits de l'homme sont aussi mes biens particuliers.
L'homme (et la femme n'est qu'un homme comme un autre) n'est pas fait pour l'obéissance à l'homme. En définitive, il n'y a qu'à Dieu que l'homme obéit toujours. L'obéissance à un homme est donc toujours conditionnée, même lié par serment. C'est ce qu'avaient compris les SS assassinés sur ordre de Himmler parce qu'ils refusaient des déporter les Juifs (discours de Posen de Himmler).
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