Bien sûr, je suis contre la fessée et autres châtiments corporels. Les châtiments corporels, mais aussi les reproches continuels ou injustes ou excessifs ne donnent rien de bon. Il vaut bien mieux édifier, en particulier par l'exemple en bannissant d'abord le mensonge (pas de "Père Noël"). Les parents doivent comprendre aussi la faiblesse des petits. Un petit dans la petite enfance ne peut pas comprendre ou faire un certain nombre de choses. Il lui faut de la tolérance.
La question juridique est: les personnes ayant autorité sur les enfants doivent-elles être traduites devant les tribunaux répressifs en cas de fessée ?
Autrement dit, vu le juste prestige conféré aux parents par la nature, l'État peut-il s'immiscer dans les relations des parents avec leurs enfants en humiliant les parents devant les enfants en raison de leurs relations avec leurs enfants ? Tout est donc question de proportions entre le prestige des parents qui fait partie des intérêts de l'enfant et l'intérêt général de l'enfant. Quand l'action sociale doit-elle s'adresser discrètement aux parents et quand doit-elle employer les méthodes dures ?
L'éducation ne sera améliorée que lorsque tous les parents auront plus conscience de la dignité de leurs enfants et des droits qui en découlent. Dans cette perspective, même l'embryon est digne, c'est-à-dire mis à part pour Dieu.
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