"Voyez enfin quelle naïveté il y a à dire : « l'homme devrait être tel et tel. » La réalité nous montre une richesse enivrante de types, une multiplicité de formes d'une exubérance et d'une profusion inouïes, et un misérable portefaix de moraliste va dire : non, l'homme devrait être autre ! Il sait bien lui, ce pauvre hère, ce cagot, comme il devrait être. Il se peint sur le mur et dit: « ecce homo... » Mais, même quand le moraliste s'adresse simplement à un individu particulier et lui dit: « tu devrais être tel et .tel », il ne cesse pas d'être ridicule. L'individu est un des éléments du fatum, du passé et du devenir, une loi de plus, une nécessité de plus pour tout ce qui vient-et sera. Lui dire « méfie-toi », c'est demander que tout se modifie, même ce qui est passé."http://fr.wikisource.org/wiki/La_Morale_ou_la_Contre-nature
Pour ce sénile de Nietzsche, la morale est la contre nature, sans doute en raison de culte pour "la vie" qui affranchirait de toute morale.
D'abord les moralistes ne disent pas "l'homme devrait être tel ou tel". Les moralistes étudient les actes à partir d'une définition de l'homme. Ce que va dire ce pauvre fou de Nietzsche démontre que la suite est déjà sans intérêt. Critiquer une position qui n'existe pas, c'est très facile, mais sans aucun intérêt.
Quant à dire que "méfie-toi" (mais de quoi ? cette phrase n'a cela n'a aucun sens intelligible) "c'est demander que tout se modifie, même ce qui est passé." N'importe quoi ! Comme si les moralistes demandaient de modifier le passé.
Voici ce que l'abbé Laguérie donne à lire à ses séminaristes au lieu et place des théologiens contemporains. Et dire que cet individu (abbé Ph. Laguérie) prétend éduquer des futurs prêtres, alors qu'il leur donne à lire un auteur pervers et incompréhensible (parce que creux et stupide)
Il n'est pas étonnant qu'il enseigne ainsi bien des choses que la morale naturelle réprouve dont notamment le mépris pour les lois positives de la société humaine, des convenances etc.
Misérable !
2 commentaires:
Eh bien, Denis, on dirait que vous ne l'aimez pas cet abbé :-)
Non au contraire, je l'aime beaucoup : je me démène pour qu'il ne puisse pas continuer à faire du mal.
C'est mon beau-frère. Il s'est annexé ma femme et mes enfants.
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