24.6.07

Où Madame Jospin est inspirée de Dieu.

Je suis persuadé d'avoir lu dans l'Ecriture que "quiconque dit la vérité est inspiré de Dieu" ou une formule équivalente. Malgré mes recherches, je n'ai pu retrouver les références de cette phrase transcrite "de tête".


C'est en raison de cette citation biblique que je me permets de dire que Madame Jospin était inspirée de Dieu en parlant du "mariage homosexuel", dont elle démontre la nécessaire , métaphysique, inexistence.

On peut lire sur l’excellent blog de Monsieur de Plunkett un extrait de l’interview donné par Madame Agacinsky-Jospin à un grand quotidien parisien.

Elle parle de la question de l’ « homoparentalité » et du « mariage » homosexuel. Elle observe que le mariage n’est pas fondé sur la sexualité des contractants, mais sur la différence de sexe entre eux.

http://plunkett.hautetfort.com/archive/2007/06/21/homoparentalite-mme-jospin-n-est-pas-d-accord.html#more

Elle fait observer que les classes des « homosexuels » et des « hétérosexuels » sont une pure supercherie. Plus exactement, pour elle les hétérosexuels sont « une classe illusoire de sujets ». Pour moi, au commencement du raisonnement vicieux, ce sont plutôt les « homosexuels » qui sont une classe illusoire. En créant une classe illusoire d’ « homosexuels », on crée trompeusement la classe des « hétérosexuels ».

Or, les pratiques de sexualité ne créent pas une identité. [Le reconnaître est d’ailleurs une libération pour les prétendus « homosexuels »].

« Si l'ordre humain, social et symbolique, donne aux individus une filiation double, mâle et femelle, ce n'est pas en raison des sentiments qui peuvent lier les parents entre eux, des désirs qui les animent ou des plaisirs qu'ils se donnent, c'est en raison de la condition sexuée de l'existence humaine et de l'hétérogénéité de toute génération dont la culture a jusqu'ici voulu garder le modèle. >> dit Madame Jospin.

Autrement dit ce n’est pas l’idéologie qui crée la parenté, c’est la condition humaine de la différence des sexes (« 2 Il les créa mâle et femelle, et il les bénit, et il leur donna le nom d'Homme, lorsqu'ils furent créés.» Genèse V). Toute génération suppose une différence de sexes entre les deux parents. La parenté « culturelle » qu’est la parenté adoptive doit donc imiter la parenté naturelle.

Le mariage, comme la parenté, aussi est fondé sur la différence des sexes.

Je suis allé voir ce qu’en avait dit les papes, je vous livre quelques citations de l’encyclique Arcanum de Léon XIII du 10 février 1880 sur le mariage.

Du site jesusmarie.com

« C'est ce que nous voyons déclaré et ouvertement confirmé dans l'Évangile par la divine autorité de Jésus-Christ. Selon l'affirmation qu'il fit aux Juifs et aux apôtres, le mariage, en vertu de son institution même, ne doit exister qu'entre deux personnes, c'est-à-dire entre l'homme et la femme (…)»

Il fait allusion à l’évangile de Mathieu XIX, j’y suis allé voir et je vous le livre :

« 4 Il répondit : " N'avez-vous pas lu que celui qui (les créa), au commencement, les
fit mâle et femelle,
5 et qu'il dit : A cause de cela, l'homme quittera son père et sa mère, et
s'attachera à sa femme (…) »

Voici encore d’autres citation que j’ai trouvées sur la différence des sexes.

« L'Église a toujours, avec la même énergie, repoussé et réprimé les efforts de ceux qui s'attaquèrent au mariage chrétien, tels que les gnostiques, les manichéens, les montanistes, dans les premiers temps du christianisme, et de nos jours, les mormons, les saint-simoniens, les phalanstériens, les communistes. »

« Or, la source et l'origine de la famille et de la société humaine tout entière se trouvent dans le mariage. »

« En effet, le mariage a Dieu pour auteur. Il a été dès le principe comme une figure de l'incarnation du Verbe de Dieu. Il y a par cela même en lui quelque chose de sacré et de religieux, qui n'est pas surajouté, mais inné, qu'il ne doit pas aux hommes, mais qu'il tient de la nature. »

Le pape Léon XIII constate la « sénilité » du monde quand Jésus est venu lui rendre sa jeunesse.

« Le mystérieux dessein de la sagesse divine que Jésus-Christ, le sauveur des hommes, devait accomplir sur terre, était de restaurer divinement par Lui et en Lui le monde, atteint d'une espèce de sénilité. »

Aujourd’hui l’Europe occidentale, répudiant ses vertus juvéniles, gatouille et radote le volontarisme et l’idéalisme.

On sort, grâce à la pensée de cette dame, de l’enchantement de la propagande homophile et l’on retrouve la jeunesse, la fraîcheur ; on se ressource d’abord aux origines de l’humanité et puis à sa deuxième naissance lors de l’avènement de Jésus-Christ.

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