« Pour le pape (...) les « valeurs de l'esprit », qui, contrairement aux biens matériels, sont « le propre de l'homme » et « se développent et se multiplient lorsqu’on les communique ». Car, « les biens de l'esprit comme la connaissance et l'éducation sont indivisibles »
ROME, Jeudi 3 mai 2007 (ZENIT.org)
La « raison naturelle [est] l’image de Dieu en l’homme » selon Gilson in « Christianisme et Philosophie » éd. Vrin reprint 1981 p. 39 C’est pourquoi nous sommes des dieux.
La raison et donc sa mise en œuvre nous rend semblables à Dieu.
C’est pourquoi, à la différence des animaux sans raison, lorsque nous partageons les biens de l’esprit nous ne nous appauvrissons pas, nous nous enrichissons mutuellement. Les humains ont le privilège de s’enrichir mutuellement sans appauvrir personne. On dit « Il y a toujours un côté du mur à l’ombre », dans l’œuvre de la raison, il n’y en a pas.
Le professeur, l’écrivain ou le blogueur ont ce privilège en commun. Ils donnent gratuitement et s’enrichissent par ce moyen.
Ceux qui conçoivent la vie comme une part de gâteau à partager à plusieurs sont dans une méchante erreur. D’abord parce que comparaison n’est pas raison et que leur comparaison ne prouve rien, mais, bien plus, parce cette image les conduit à une jalousie absurde qui leur nuit !
Si les « biens de l’esprit » se multiplient, augmentent chacun de valeur lorsqu’on les partage, il se vérifie dans un domaine voisin que, le nombre d’humains moraux et instruits est source de richesse.
Tout cela est enchanteur : on constate que l’amitié, la science, la science morale sont un domaine où le communisme réussit vraiment, c’est en mettant nos biens en commun que nous nous enrichissons tous. J’ai toujours eu un faible pour le ravi de la crêche : « que c’est beau », dirait-il ce philosophe de « Ravi ».
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