Saint Vincent de Lérins illustra l'archipel de Lérins. (via ce site flamand)
Il écrivit un célèbre commonitorium
dont voici un extrait:
1. - Que fera donc le chrétien catholique, si quelque parcelle de l'Église vient à se détacher de la communion de la foi universelle ? - Quel autre parti prendre, sinon de préférer, au membre gangrené et corrompu, la santé du corps tout entier ? 2. Et encore, si quelque contagion nouvelle s'efforce d'empoisonner, non plus seulement une petite partie de l'Église, mais l'Église tout entière à la fois ? — Dans ce cas aussi, son grand souci sera de s'attacher à l'antiquité, qui, évidemment, ne peut plus être séduite par une nouveauté mensongère, quelle qu'elle soit.
La condamnation pratique par les évêques et les papes du missel de saint Pie V, contre la liberté religieuse des fidèles et leur droit à la culture, nous rendent suspectes ces autorités qui ne respectent pas le droit à la foi, donc les droits de l'homme. Ce clergé vraiment bizarre condamne l'Église au nom de l'Église.
Me souvenant de mes erreurs passées causées par les scandales du clergé donc sans sédévacantisme ni lefebvrisme, je pense que le Commonitorium est aujourd'hui fort utile pour, tout en restant humblement à nos places, savoir qu'une grande partie de l'Église peut « se détacher de la communion universelle ».
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