12.10.12

Analyse de Mgr Di Falco sur "ainsi soient-ils"

La passion antichrétienne de la chaîne Arte n'est pas nouvelle. Elle fonctionne aux frais des chrétiens contre les chrétiens : pourquoi se gêner lorsqu'il n'y a pas d'autorité défendant la liberté religieuse.

Mon évêque Mgr Di Falco fait une analyse de la série "Ainsi soient-ils" que j'ai moi-même déjà critiqué sur mon blog m'attirant un commentaire subtilement agressif d'un des blogueurs de Padreblog (monsieur l'abbé Amar).

Voici les passages du texte de Mgr Di Falco qui me semblent les plus remarquables pour mon propos :

1) Le sujet ( la vie des séminaristes) :


« (…) sexe, adultère, argent, corruption, suicide, IVG, alcoolisme, luttes de pouvoir, conservateurs et progressistes, lutte des classes ; »
« un président de la Conférence des évêques de France (…) ambitieux, imbu de pouvoir, sans cœur, calculateur (…)
 « Le tout sous l’autorité d’un Pape (…) gâteux et acariâtre  »
(…) « le bon peuple de Dieu (…) une fois de plus sera blessé (…) »

C'est dans le fond les derniers mots de la dernière phrase qui sont les plus importants au regard des droits fondamentaux de l'homme. Arte blesse arbitrairement les hommes dans leurs croyances, de plus avec l'argent récolté par le fisc sur les biens de ceux qu'il désigne comme des imbéciles faisant confiance à des malfaiteurs.


Il n'est pas licite que cette série polémique et arbitrairement polémique, violant la liberté religieuse d'une catégorie de citoyens soit diffusée et ne donne lieu à aucune sanction pénale. Il existe pourtant des lois contre la discrimination des personnes sur des critères religieux et leur diffamation en raison de leur appartenance à une communauté religieuse.

Article 24 de la loi du 29 juillet 1881 dans sa rédaction actuelle :

« Ceux qui, par l'un des moyens énoncés à l'article 23 [la télévision en fait partie], auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis d'un emprisonnement d'un mois à un an et d'une amende de 2 000 F à 300 000 F ou de l'une de ces deux peines seulement. »
La loi est inappliquée en ce qui concerne les catholiques. Bien plus les infractions sont commises en puisant dans le Trésor public. Il n'est pas besoin d'aller au Pakistan pour trouver le viol impuni des droits fondamentaux de l'homme. En France, ce viol est même financé par l'argent commun.



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