14.11.13

Une femme sur trois ? C'est faux

Communique de L'AGRIF au sujet du rapport sur l'avortement :

Celui-ci [le rapport] commence par un état des lieux qui est d'emblée une manipulation puisqu'il affirme que l'avortement est un « événement assez courant de la vie sexuelle et reproductive d’une femme puisque 1 femme sur 3 y aura recours dans sa vie ». De fait 2 femmes sur 3 n'y aura donc pas recours ce qui ne fait pas de cet événement un acte si courant que cela puisque les 2 tiers des femmes ne le connaitront pas. Mais tout est permis pour faire accepter l'inacceptable, ce qui est évident lorsqu'on analyse les 3 recommandations du rapport qui doivent faire de l'avortement un droit à part entière et qui est en fait un véritable retour à la barbarie.

C'est faux, ce n'est pas une femme sur trois, mais une femme sur quatre ou cinq environ.

Ce qui en fait un phénomène presque marginal. Ce phénomène marginal est financé par la totalité de la population, même celle qui constate que l'avortement est un crime.

Voici ce que j'écrivais en commentaire sur le blog Nouvelles de France :


« Ici nous raisonnons à partir de statistiques fiables. La question étant quel pourcentage de femmes sont-elles concernées au moins une fois dans leurs vies ? Donc dans les statistiques nous devons écarter toutes celles qui ont recours à l’avortement plus d’une fois dès la deuxième fois.

Nous voyons que dans les statistiques de 2010 que nous extrapolerons à l’ensemble des années environ 100 000 femmes sont concernées par un premier avortement. Pour établir une statistique sérieuse, il faudrait additionner le nombre de femmes vivantes nées entre 1965 et 1995 (il est exceptionnel qu’une femme soit féconde après 45 ans).

http://www.ined.fr/fr/pop_chiffres/france/structure_population/pyramide_ages/

Nous avons selon la pyramide des âges 410 000 femmes de 1965 à 1975, ensuite nous avons environ 390 000 femmes de 1976 à 1995. Donc nous avons environ 11 920 000 femmes arrondis à 12 000 000. Sur le même laps de temps nous pouvons estimer 100 000 x 30 = 3 000 000 concernées par un premier avortement. J’arrive à 25 % de femmes concernée par un avortement.

Ce pourcentage ne tient pas compte du fait qu’un certain nombre de femmes doivent déclarer (si la statistique est fondée sur la déclaration de la femme) premier avortement, leur deuxième ou troisième, ni des fraudes médicales. Il est d’autre part une approximation car établi à partir d’un visuel de la pyramide des âges. Mais nous pouvons conclure que dire que PLUS DE 33,33 % des femmes sont concernées par un avortement au cours de leurs vies est certainement faux.

Cela découvre que les lois de remboursement de l’avortement sont des lois qui établissent des privilèges au profit d’un certain milieu, d’une certaine mentalité (en pratique la mentalité athée qui considère la mère et son fœtus comme des machines). Malgré leurs efforts et leurs mensonges, les « statisticiens » du ministère ne réussissent pas à prouver que l’avortement est généralisé. Il n’est pas généralisé, les femmes sont consciente que ce n’est pas un « droit » et encore moins un événement vécu comme agréable ou du moins libérateur. Vous pouvez facilement rencontrer des femmes regrettant très amèrement d’avoir avorté, mais je n’ai jamais entendu dire qu’une femme avait regretté de ne pas avoir avorté.

L’humanité comprend ceux qui sont morts, ceux qui vivent et ceux qui viendront à la vie dans le futur. C’est pourquoi la volonté de généraliser l’avortement est un crime contre l’humanité. »

Car de plus, il est certain qu'un certain nombre de femmes déclarent subir un premier avortement alors qu'elles en sont au 3ème ou 4ème... Donc, l'avortement doit concerner entre une femme sur dix et une femme sur cinq ou quatre. Il n'est pas possible d'être plus précis. Mais il est certain que ce n'est pas une femme sur trois.

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