« (…) le Christ est le centre de l’histoire de l’humanité, et aussi le centre de l’histoire de tout homme. »
Si le Christ est le centre de l'histoire de l'humanité et de tout homme, il est aussi au centre de l'activité politique. C'est la condamnation du laïcisme.
Cette affirmation est cohérente avec l'affirmation de la liberté religieuse (Dignitatis humanæ). Le Christ est le garant de la liberté religieuse.
Or on définit l'augustinisme politique comme la « tendance à absorber le droit naturel dans la justice surnaturelle, le droit de l'État dans celui de l'Église ». Si cette définition est correcte et renvoie à une réalité, dès lors elle est le fruit d'une confusion entre l'ordre juridique, l'ordre moral, et l'ordre spirituel.
L'affirmation du pape François, quoi qu'il en soit des subtilités sur la notion d'augustinisme, contredit les laïcistes lorsqu'ils affirment que l'Église aurait "renoncé à l'augustinisme politique" en ce sens qu'elle prêcherait le laïcisme. L'ordre politique peut juridiquement et doit moralement confesser Jésus, « roi et centre de tous les cœurs ». C'est le désir, au moins implicite, de tout homme. L'ordre politique doit respecter les consciences et la liberté religieuse de tous, dans la mesure de l'ordre public universel et de l'ordre public national.
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