Le titre de cet ouvrage (dont je ne connais pas le contenu) est inspiré de la parole de saint Paul aux Éphésiens :
« Frères [1] : que les femmes soient soumises à leur mari comme au Seigneur, car le mari est la tête de la femme comme le Christ est la tête de l’Église, lui qui est le sauveur du Corps. Ainsi, de même que l’Église est soumise au Christ, que les femmes soient soumises en tout à leur mari. »
«vous serez sous la puissance de votre mari, et il vous dominera. »
Saint Jean Chrysostome fait observer que Dieu ne s'adresse pas à l'homme, mais à la femme. Il ne dit pas à l'homme "soumets ta femme". Il parle à la femme, à Ève.
Ce qui a pour conséquence qu'au point du vue du droit, cet enseignement biblique n'est pas contraire à l'égalité fondamentale des êtres humains quel que soit leur sexe. C'est la liberté juridique de l'épouse de se soumettre à son mari. À un autre point de vue, c'est la liberté de conscience et d'opinion qui est en cause et qui doit être respectée.
C'est pourquoi, il n'est pas nécessaire, voire il serait sans doute contraire à l'ordre public universel, que cet ordre de Dieu adressé à la femme soit transcrit dans les lois civiles. Ce commandement est de l'ordre de la seule morale et de la seule spiritualité féminine.
Autrement dit l'homme n'a pas de titre juridique à exiger l'obéissance de sa femme. Les croyantes se soumettrons à la volonté de leurs maris parce qu'elles le voudront bien et parce que c'est un ordre de Dieu intimé à leurs seules consciences. Si elles ne le veulent pas, ou si elles le veulent, la société ne peut s'immiscer dans les décisions de leurs consciences. Juridiquement le mari ne peut que proposer à sa femme, il ne peut exiger. Et s'il lui venait la fantaisie d'exiger par des moyens illicites, la société devrait le lui interdire.
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