15.12.16

Vie privée et liberté religieuse bafouées par le Canard enchaîné

Certains disent que le Canard enchaîné n'est qu'un organe du gouvernement français.

On peut lire ici en photographier (site François Desouche), un article concernant un certain Bolloré qui semble une personne très riche qui possèderait plusieurs médias importants.

Voici comment se moque le journaliste (qui signe "Labbé", peut-être est-ce son nom ?) de la religion supposée de monsieur Bolloré et de son supposé confesseur:

« Une sorte de gourou [le prêtre] au service de celui qui dirige un empire (…) mais qui a toujours peur du diable. »
« L'ecclésiastique jouit aussi d'un très bel appartement au cœur de Paris avec vue sur Notre-Dame mis à la disposition par l'entrepreneur breton, le prix d'indulgences. »
Imaginons qu'au lieu d'un prêtre il s'agisse d'un rabbin ou plutôt d'un rabbinot (un "curé", c'est un terme de mépris lorsqu'il est employé en dehors de la référence à un titre ; car "curé" est un titre)... cela aide à comprendre que ce persiflage est en réalité une incitation à la discrimination, voire à la haine de la religion catholique. Ses ministres sont présentés comme marchandant leurs pouvoirs à des fins financières, des escrocs.

Voici un extrait de l'article 24 7e paragraphe:

« Ceux qui, par l'un des moyens énoncés à l'article 23 [publiquement], auront provoqué à la discrimination (…) à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur (…) de leur appartenance ou de leur non-appartenance à (…) une religion déterminée, seront punis d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende ou de l'une de ces deux peines seulement. »

La loi a défini la discrimination dans l'article 225-1 du code pénal:

« Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques sur le fondement  (…) de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, (…) une religion déterminée. »

L'amitié pouvant exister entre l'abbé Grimaud et monsieur Vincent Bolloré n'est pas mentionnée comme mobile possible de leurs relations. Leurs relations sont toujours présentées comme intéressées sous couvert de religion catholique. Cet article s'en prend à l'institution de la confession présentée pour les prêtres comme un moyen de se procurer de l'argent.

Gageons que ce délit restera impuni. Les magistrats haïssant les catholiques, surtout les catholiques engagés, monsieur Bolloré et l'abbé Grimaud n'ont aucune chance devant les tribunaux français.

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