16.12.16

Jérome Bourbon condamné arbitrairement

Il semble, selon la presse, que la magistrature française a condamné Jérome Bourbon pour avoir nié les "chambres à gaz" et stigmatisé les "juifs".

1) Les magistrats ont condamné ce père de cinq enfants pour avoir tweeté que trois des présidents du Conseil constitutionnel étaient des juifs (Debré, Badinter, Fabius) en ces termes:

"Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel. Après Badinter et Debré l'arrière-petit-fils de rabbin. Le Palais Royal est un territoire occupé."

Les juges français auraient trouvé dans cette phrase un appel au "rejet de la communauté juive" et à la "stigmatisation". Le tribunal aurait pu garder le sens des proportions entre un homme sans fortune et sans fonction honorifique, un homme rejeté à la marge d'une part et les personnalités éminentes, fortunées et influentes d'autre part. Un homme pauvre et stigmatisé peut-il, à lui tout seul, présenter un danger de rejet et de stigmatisation pour les familles Badinter, Debré et Fabius ainsi que leurs amis ?

2)  Voici, selon la presse, le tweet incriminé à propos de chambres à gaz :

« Triste époque: les gens ne croient pas en Dieu ni en l'Enfer mais ils croient aux chambres à gaz sans les avoir vues." 
Toujours pour le délit de "négationnisme" les mêmes magistrats français auraient condamné monsieur Bourbon pour avoir fait observer en réponse à une personne qui lui montrait des photos de détenus émaciés, que ce n'était pas une preuve de l'existence des chambres à gaz.

Que l'on me montre dans la "loi" Gayssot et l'accord du 8 août 1945 inséré dans la législation française par le décret du général de Gaulle, président du Gouvernement provisoire de la République française du 6 octobre 1945, une seule phrase qui fait seulement allusion aux chambres à gaz, a fortiori qui les mentionne ! Les décisions qui ont pu être prises en application de l'accord du 8 août 1945 n'ont pas été promulguées. Elles ne sont donc pas des lois, n'ont aucune valeur législative, ne sont opposables aux citoyens, aux justiciables, ni à aucune personne poursuivie. Il en est de même des articles de journaux qui ne sont promulgués eux non plus... Autant de truismes qui ne semblent avoir effleuré les esprits ni des avocats ni des magistrats.

Je rappelle cette évidence que les massacres peuvent se perpétrer par d'autres moyens que les "chambres à gaz".

Dans ces conditions ceux qui ont condamné ou fait condamner monsieur Bourbon ont commis un crime. Ils en répondront dans ce monde ou plus vraisemblablement dans l'autre.

Nota: je ne suis pas d'accord avec monsieur Bourbon sur beaucoup de points. Notamment, je lui fais observer s'il me lit, qu'accuser "les juifs" d'avoir tué Jésus-Christ est une grave diffamation dont il aura lui aussi à répondre. Il devrait se rétracter. Lire sur ce sujet le Catéchisme du concile de trente (raison de la mort de Jésus-Christ). J'ai déjà posté sur ce sujet à plusieurs reprises sur mon blog.

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