9.12.16

Délit d'entrave: il n'y aura plus de nom

Les Caryatides, un groupe féminin pro-vie publie un communiqué au sujet du "délit d'entrave numérique à l'avortement" dont j'extrais le passage suivant trouvé ici:

« Le mantra (l’incantation) « la femme a le droit de disposer de son corps », veut faire oublier qu’une maman détruit en elle un petit être humain qui est unique et appartient pour moitié à celui qui l’a conçu. Dans son corps il y a bien un autre être humain vivant. Contrairement à ce que laissent à penser certaines personnes qui osent répéter ce même refrain : « Nous, au Planning, on pense que ce n’est pas un enfant tant qu’on ne désire pas poursuivre la grossesse ». Voilà à quel degré d’illogisme et d’aberrations ces gens en sont arrivés ! Cela revient à affirmer qu’un arbre n’est un arbre que lorsque que j’ai décidé que cela en sera un. La culture de mort n’hésite pas à nier la réalité intangible. »

Le fœtus n'appartient ni à son père ni à sa mère. Tous les deux ont reçu une mission divine. Mais le fœtus appartient à Dieu qui l'a créé.

Cela dit, la remarque très juste sur le sens des mots m'évoque le poème indésirable d'Armand Robin, le poète anarchiste:

« AU NOM DE RIEN ON SUPPRIMERA L'HOMME ;
ON SUPPRIMERA LE NOM DE L'HOMME ;
IL N'Y AURA PLUS DE NOM ; »

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