17.1.13

Une société de méfiance

Une littérature abondante, tente de fragmenter l'humanité sous prétexte de... non discrimination. En manipulant quelques statistiques, on tente de faire croire à un des mobiles secrets de haine ou de mépris arbitraire à l'égard des femmes par exemple. Il en est ainsi de la prétendue discrimination en matière de salaires à l'encontre des femmes dont il a été démontrée qu'elle était imaginaire.

Ce faisant cette littérature instaure une société de méfiance. Or, la confiance est une vertu nécessaire à la vie en commun.

Les magistrats ont normalement pour fonction de rétablir l'ordre de la raison, donc des droits de l'homme, de ne pas céder aux passionnés.

Ce n'est pourtant pas ce que confirme l'arrêt récent de la Cour de cassation. Elle vient de décider dans un arrêt du 16 janvier 2013 sur l'article 145 du code de procédure civile (CPC) que des particulières pouvaient consulter les dossiers de leurs collègues. Elle invoquaient comme motif les soupçons à l'égard de leur employeur de discrimination à l'encontre des femmes.

C'est donc sur la méfiance, sur le soupçon, sur le soupçon de mobiles (alors que les mobiles sont par nature inconnaissables) que la Cour de cassation vient de confirmer un arrêt d'une cour d'appel qui avait condamné l'employeur, sur le fondement de l'article 145 du code de procédure civile, qui prévoit des mesures d'instruction avant tout procès.

Ainsi des particulières pourront consulter les dossiers de leurs collègues. C'est évidemment contraire à la fraternité (qui interdit le soupçon et particulièrement les soupçon des mobiles), c'est aussi contraire à la protection de la vie privée. Rien ne viendra garantir la non divulgation de ces dossiers. Cela crée une inégalité entre les citoyens.

Les délires anti-humains de quelques sociologues ou "philosophes" communistes viennent dicter leur loi à une cour de cassation. Cette cour viole les droits universels de l'homme pour satisfaire les paralogismes de quelques écrivains. D'ailleurs un père de famille de mœurs recommandables, n'aura pas ce "droit" s'il est discriminé en raison de ses opinions (par hypothèse conformes au droit naturel). La discrimination est donc au sein même de ces décisions perverses qui fragmentent la société. Au nom des droits universels de l'homme, les droits de l'homme ne sont plus universels.

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