23.1.13

Etre évêque n'autorise pas à dire n'importe quoi

Selon le site Perepiscopus, un évêque français aurait déclaré :
 
« Les homosexuels sont des êtres humains et l’homophobie me fait bondir. J’ajoute que l’amour de deux hommes ou de deux femmes ne me choque pas. Mais le mariage, non ! Pour les homos, je préfère parler de couple. Qu’ils aient un statut me paraît très important. Il faut qu’ils aient les mêmes droits que les autres au niveau matériel. Mais il fallait juste compléter le Pacs pour ça. »

Cette opinion témoigne d’une ignorance inquiétante de la nature substantielle de l’être humain.

Cette opinion témoigne d’une ignorance de la véritable destinée transcendante de l’homme.

Cette ignorance conduit à fragmenter la société par le concept « d’homophobie » au détriment des droits universels de l’homme.

Mais il n’est pas le seul évêque dans ce cas. La Conférence des évêques de France s’est prononcée elle aussi en faveur du PACS, contredisant frontalement le cardinal Ratzinger approuvé par Jean-Paul II (en 2003).

On peut toujours lire sur son site, ce factum anti-juridique :

http://www.eglise.catholique.fr/conference-des-eveques-de-france/textes-et-declarations/elargir-le-mariage-aux-personnes-de-meme-sexe-ouvrons-le-debat-note-du-conseil-famille-et-societe-14982.html

On peut encore aujourd’hui lire sur le site du Vatican :

http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_20030731_homosexual-unions_fr.html

Le problème, pour nous laïcs, c’est que l’opinion perverse des évêques s’oppose au bien commun, donc à la France et à la véritable liberté du peuple. La liberté du peuple, c’est de voir la justice régner. On ne peut que constater que les évêques, dans leur Conférence du moins (car il est évident que certains évêques respectent la justice et la vérité), sont contraires à la justice universelle et à la liberté française. (Accorder une reconnaissance officielle et des avantages fiscaux et sociaux à une « institution » qui ne rend aucun service est injuste).

Ce n’est donc pas en tant que croyant, mais en tant qu’être humain et citoyen français que je m’oppose à Conférence épiscopale française.

Dans une société bien constituée ce genre de groupements hostiles à la population, devraient faire l’objet de mesures répressives.

Voici le début de § du Compendium de doctrine sociale :
 
« 402 Pour protéger le bien commun, l'autorité publique légitime a le droit et le devoir d'infliger des peines proportionnées à la gravité des délits.827 L'État a la double tâche de réprimer les comportements qui portent atteinte aux droits de l'homme et aux règles fondamentales d'une société civile, ainsi que de remédier, par le biais du système des peines, au désordre causé par l'action délictueuse. »
 
Or la laïcité commande de ne pas faire de distinction entre les croyants, ni les croyances. Les croyances et le croyants sont jugés indistinctement et impartialement par la raison universelle de l’homme. Ma croyance catholique ne s’opposerait pas à la demande de réparation du scandale causé par l’épiscopat.

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