11.1.13

Selon le darwinisme il faut nier notre nature pour progresser


Un article du journal L'Humanité, continue dans la grande tradition anti-catholique que l'on trouvait déjà chez Jaurès (voir mon post transcrivant des documents historiques, soit l'article mensonger de Jaurès contre saint Pie X).

Après avoir nié le bien et le mal en définissant la "nature" comme ce qui existe (donc rien n'est contre nature puisque tout ce qui existe est naturel), il poursuit, se contredisant au passage (tout ce qui existe, y compris le démon, est bon, ce qui est "contre-nature", ce sont les actes posées contre l'être de naissance) : 

"En appeler à la nature, concernant la déviance de certains comportements humains, c’est une grave erreur. En effet, l’homme est essentiellement une déviance de la nature. D’où vient l’Homo sapiens ? D’un Homo erectus insatisfait de ce que la nature lui avait donné. Pour le dire autrement, modifier la nature (pas nécessairement la massacrer), c’est cela ­l’humanité."


La position du "philosophe" est très cohérente avec le darwinisme.

Si de ses parents chacun doit être insatisfait (l'homo sapiens était insatisfait de ce que l'homo erectus était), l'état de notre naissance est le terme que nous devons nier. Il nous faut changer l'être que nous tenons de nos parents.

En effet, nature, vient de nascor, nascere, natus sum, en latin qui signifie "naître". Or nous sommes nés d'une relation normalement amoureuse et nous étions contenus pour moitié dans chacun de nos deux parents. Nous agissons donc selon notre naissance, notre nature que nous avons reçue de nos parents et à travers eux, de Dieu, qui voulait notre naissance et nous aime, aime notre nature, notre naissance qui nous fait exister selon notre naissance. En revanche, si le progrès consiste à nier, au moins partiellement, ce que nous avons reçu, à en être insatisfait, alors la nature est ce que nous devons détruire en la niant en nous, ou au moins la combattre en partie.

C'est pourquoi être contre-nature est bien. Ou plutôt, il faut nier que ce que nous ont donné nos parents soit bon et alors nous leur seront supérieurs. Pour progresser, nions notre nature puisque historiquement (selon la fantasmagorie darwiniste) c'est en niant notre nature que nous devenons supérieurs à nos parents.

Inutile de souligner les contradictions internes de cette pensée et ses conséquences abominables sur la morale, sa destruction de la culture, son racisme etc. La pensée de notre philosophe est fondée sur l'évolutionnisme darwiniste pris comme une donnée "scientifique", de science expérimentale, donc d'une donnée de fait, donc d'une vérité indéniable, alors que le darwinisme est une suite de paralogismes inspirés de Rousseau (le Contrat social) et "authentifiée" par une prétention réfutée à la vérité "scientifique".

Pour nous, nous honorerons nos parents en qui nous étions contenus, en remerciant Dieu de notre naissance, donc de notre nature et en voulant toujours agir selon notre naissance, selon notre nature, selon ce que nos parents nous ont procréés et Dieu nous a créés, en respectant la culture qui est le produit du travail de nos parents, ce qu'ils ont ajouté par leur génie à la nature qu'ils ont cultivée (voir Gaudium et spes - chapitre 2 § 53 - sur ce sujet dont on n'aperçoit pas le caractère profondément anti-marxiste). Nous n'agirons donc jamais bien, si nous agissons contre notre nature, contre ce que nous tenons de nos parents, mais nous agirons bien si nous apportons notre contribution au patrimoine culturel de notre nation et de l'humanité. Il ne s'agit donc pas de nier ou de salir notre nature, mais au contraire de la cultiver, donc de la respecter.

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