25.1.13

Faut-il être anti-gaulliste ?


Un anti-gaulliste en béton commente ainsi sur le Salon beige les déclarations, effectivement scandaleuses de monsieur Jean-Louis Debré :

« Le gaullisme a tjrs oscillé entre le mensonge et la trahison : que ceux qui prêtent foi à ses héritiers contre la loi TAUBIRA s'en souviennent dés maintenant. Ceci avant de devoir ravaler leur déception : quand on est conscient des leçons tirées de l'histoire, on évite de s'illusionner sur des ''résistants'' du micro, mais qui flageolent dans les actes, en s'alignant in fine et de manière récurrente sur la gauche marxisante et maçonnique. »

La nature du gaullisme est plus complexe. Tout n'est pas à jeter dans la gaullisme. Des personnalités comme René Cassin ont joué et jouent (par leur pensée encore étudiée), un rôle très positif, Jean Foyer, qui fut mon professeur de droit, était un homme pétillant d'intelligence et vraiment à droite. J'avais grand plaisir à l'écouter.
Même s'il est vrai que le gaullisme a aussi traîné avec lui et continue de traîner des personnages patibulaires comme le furent Foccart et sa bande, MM. Pasqua et Chirac ou la sinistre madame Bachelot.
Moi qui aurait plutôt des sympathies démocrates chrétiennes (si ce parti existait), je constate qu'au final le gaullisme a détruit la mouvance démocrate chrétienne. Cependant, je serais pour une véritable réconciliation nationale, sans haine de personne. D'ailleurs, je suis pour une véritable amitié universelle.
A l'heure actuelle, il est certain que le parti gaulliste joue un rôle plutôt défavorable à la France et que le règne de MM Chirac et Sarkozy furent une calamité. Ce sont les générations à venir qui règleront tout cela si Dieu veut que la France se pérennise. Mais les problèmes posés sont très difficiles surtout depuis environ 1939 1945 et rien n'est vraiment réglé depuis.
Il y a, il y a eu, en même temps que des régressions sur certains points, d'importants progrès en matière de morale et de droit sur d'autres domaines du droit, depuis ces dates. Il ne faut pas passer à côté des progrès. Les papes sont nos véritables guides, mais il ne faut pas croire qu'ils sont tout. Le rôle de la pensée laïque, que les papes respectent et réservent à certains domaines, est négligée, alors qu'elle est fondamentale à côté de celle des papes. Nous autres laïcs avons un rôle à jouer dans le domaine de la pensée que personne ne peut jouer à notre place (c'est le sens et le domaine de la liberté humaine, de l'ordre public national). Il faut faire usage de notre liberté et ne pas nous aliéner au clergé.

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