20.10.07

Madame Bachelet présidente du Chili chez Benoît XVI

Un entretien cordial de quarante minutes a eu lieu entre le pape et Madame Bachelet la Présidente de la République du Chili.

Voici la déclaration de Madame Bachelet à l'issue de l'entretien :

« C’est pour moi, disait-elle, un grand privilège que d’être venue aujourd’hui en visite, en audience chez le pape, et en tant que présidente du Chili d’avoir la possibilité de lui raconter ce que nous voulons faire et ce que nous sommes en train de faire au Chili. Je remercie l’Eglise catholique pour son action dans mon pays dans les moments difficiles, durs, y compris à l’heure de la démocratie. Nous avons beaucoup parlé et en profondeur, sur des thèmes très importants pour l’Eglise et pour mon gouvernement : nous voulons que le pays grandisse, qu’il soit moderne, et qu’il puisse se charger des dilemmes de la modernité, des familles qui se défont, des familles avec un seul parent, phénomène qui laisse parfois les enfants à l’abandon, en les conduisant ensuite à la drogue et à la violence. J’espère vraiment, dans ce domaine, pouvoir travailler avec l’Eglise, avec les forces sociales et syndicales, et la société civile, pour fortifier notre famille et pour construire un pays meilleur économiquement, mais aussi humain et plein de valeurs ».


Selon une dépêche de zenit ici :

http://www.zenit.org/article-16439?l=french

C'est toujours utile d'avoir sous les yeux une déclaration d'un chef d'Etat qui remercie pour l'action bienfaisante de l'Église.

En France les médias ne font que baver de rage chaque fois qu'il s'agit de catholicisme ou de christianisme. Cette rage s'exprime par la diffamation et la moquerie (le nommé Olivari est un modèle dans le genre).

Rappelons que les églises ont été nationalisées en 1905, sans indemnisation, au détriment de l'Église. Rappelons que l'Église d'Ancien Régime payait un impôt. Rappelons qu'aujourd'hui, contre la liberté religieuse, l'Etat subventionne l'islam.

5 commentaires:

Marie a dit…

Je crois que l'état ne subventionne pas que l'islam. Mais il subventionne peut-être les autres religions pour ne pas faire de jaloux :-) Mais Il est anormal qu'ils subventionne une religion quelle qu'elle soit.

Mme Bachelet n'a pas le choix. Les cathos fort nombreux dans son pays j'imagine, sont ses électeurs....

Unknown a dit…

Sauf erreur Marie, l'Etat ne subventionne que l'islam.

La subvention de quelque culte que ce soit est interdite par la loi de 1905. Ce n'est d'ailleurs que la traduction dans un texte du principe de la liberté religieuse.

Si vous pensez à l'entretien des églises, il est fait en compensation de la nationalisation de 1905 et du fait que les église (qui ont aussi un intérêt cuturel et touristique) sont la propriété de la commune. Il n'y a donc pas violation du principe de la liberté religieuse.

D'ailleurs les communes détruisent actuellement deux mille sept cent églises si me souvenirs sont bons, sans égard au trésor artistique et à l'injustice de les avoir nationalisées, puis de les détruire, sans même offrir de les rendre à l'Eglise.

Unknown a dit…

J'ajoute que les propos de Madame Bachelet sont trop clairs pour n'être guidés que par l'intérêt électoral.

Marie a dit…

En tout cas, à Montpellier, on va construire une "chapelle" au Millénaire avec l'argent des contribuables. On peut bien faire ça après avoir construit plusieurs centres culturels dont on a très vite laissé tombé le r de cultuels pour les laisser aux musulmans.....

Et on parle d'abattre mon église, pas assez vieille pour être considérée monument historique.

Je n'avais pas compris Denis que vous parliez de subventions officielles.....

J'ai maintenant beaucoup de mal à croire en la sincérité des politiciens et politiciennes :-)

Unknown a dit…

Si vraiment il s'agit d'une chapelle financée avec l'argent public, serait-elle une chapelle catholique, il faut s'y opposer. Si c'est une salle de réunion qui sert de chapelle, moyennant finances (à un prix normal), cela peut être légitime.

C'est en effet un vol que de prendre l'argent de tous au profit d'un culte, même catholique.

C'est la liberté religieuse qui demande cela et il n'y a aucune exception à faire parmi les cultes.

Si les autorités ecclésiastiques l'accepte, elles se rendent complices d'une prévarication.