Je fais un petit résumé des positions les plus intéressantes, selon la dépêche de zenit :
« Joseph Weiler, qui est aussi professeur de droit européen à l’université de New York, s’est félicité du « discours courageux » du pape à Ratisbonne, affirmant que « le respect ne se démontre ni ne se gagne avec des compromis sur le cœur essentiel de sa foi ».
« Le professeur juif a invité les chrétiens à ne pas vivre la religion uniquement dans le domaine privé et a souligné que « le rapport Europe-christianisme est inséparable et personne, chrétiens ou non, européens ou non, n’aurait rien à gagner si ce lien se rompait ».
« Il n’y a pas d’Europe sans christianisme ni de christianisme sans Europe. L’Eglise ne serait plus la même si elle perdait ses racines européennes » a conclu le professeur Wieler.
http://www.zenit.org/article-16006?l=french
« Mercredi 22 août, lors de la Rencontre de Rimini (Italie), au cours d’une table ronde sur le thème « Dieu sauve la raison », la réflexion a porté sur la Lectio magistralis tenue à Ratisbonne par le pape Benoît XVI, le 12 octobre dernier. »
De cette rencontre entre chrétiens, juifs et musulmans (ordre alphabétique) il ressort que les intellectuels des trois religions ont mis l’accent sur le fait que le fanatisme n’était pas une fatalité religieuse.
[Wael Farouk professeur au Caire a rappelé que la] « Violence (…) peut être vaincue par le commandement de l’amour ». «La raison – a-t-il affirmé – est une relation fondée sur l’amour : la foi elle-même sans amour ne peut trouver sa plénitude ».
Wael Farouq a ensuite rappelé que Mahomet a écrit : « Vous ne serez pas frères tant que vous ne vous aimerez pas réciproquement ».
Même dans la religion musulmane la notion de raison et d’amour n’est pas absente. Les terroristes ne seront pas comme des « poissons dans l’eau » dans les milieux musulmans, car ils vont contre la raison et l’amour. Ces valeurs sont des données à affirmer en tout milieu.
Nous tenons ici la preuve que le discours de Ratisbonne du 12 septembre 2006 pouvait être lu et compris par les tenants des trois confessions, dans la paix et la compréhension réciproque.
2 commentaires:
Vous êtes vraiment très optimiste, Denis...
Chère Marie,
Vous observez que je m'inspire fortement des discours du pape et des cardinaux.
je crois que nous n'avons pas le choix.
On lie les boeufs par les cornes et les hommes par les paroles : l'importance du logos, de la raison est universelle. Nous avons donc besoin de comprendre et de dire conformément à la raison et cela concerne tout le monde.
Le désespoir à la lecture de certaines sentences du Coran est mauvais conseiller. Il faut espérer dans le dialogue (attention : le dialogue avec l'islam n'est possible qu'aux spécialistes chrétiens dit le pape, ce n'est donc pas moi qui le conduirai)
N'oublions pas que toute cette voie est à considérer dans la perspective de notre bien commun, de NOS DROITS.
D'où l'intérêt de mes posts sur le bien commun : un bien qui n'est que pour certains, n'est plus un bien commun, c'est le bien singulier de certains, mais ce n'est plus le bien commun (par définition) Or notre bien est de conserver un état de civilisation élevé où les droits des femmes notamment sont préservés. L'afflux et le mixage de population d'autres cultures n'est pas un bien commun, c'est le bien de ces personnes, mais pas le nôtre.
Enregistrer un commentaire