5.10.07

15 millions d'euros de détournements

http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=14496

Vous pourrez lire sur ce lien que Denis Gautier-Sauvagnac aurait prélevé 15 millions d'euros, soit environ 100 millions de francs sur les compte du syndicat patronal de la métallurgie.

La piste privilégiée serait la corruption des dirigeants de syndicats. Je parie que quelques billets se sont égarés dans les poches privées moins syndicalistes.

"Tout dépend maintenant de ce que va déclarer DGS et s'il livre le nom des destinataires des sommes. Une bombe politico-sociale selon les spécialistes." Dit également l'Express.

On retient son souffle. Certains doivent avoir peur.

Exactement l'article de l'Express dit

"Le financement occulte de syndicats demeure la piste privilégiée."
Syndicats ? Mais quels syndicats ? Si même les journalistes sont contraints à l'omerta...

Le problème était connu depuis 2004 au ministère des finances (2004, enfin, c'est ce que l'Express dit). Mais cela ne sort qu'aujourd'hui... Pourquoi ? Mystère.

C'est le mécanisme de dénonciation par les banques qui a fonctionné. Trop de prélèvements en espèces et vous voilà signalé à tracfin, organisme dépendant du Ministère des Finances. Trois ans pour réagir, ils ne sont pas pressés.

Le bien commun est vérité et justice, l'habitude de l'omerta favorise mensonges et injustices. C'est ici que l'on touche du doigt que le bien commun est primordial et qu'il passe avant le bien particulier et que l'on doit accepter de mourir pour lui, car il est vérité, justice, amour.

Ici le bien de la vie privée, le secret légitime de la vie privée, doit céder le pas devant l'intérêt commun. Au surplus peut-on parler de vie privée lorsqu'il s'agit de la vie d'un syndicat ?

Mais comment se peut-il qu'un trafiquant de cette envergure reste à se promener dans la rue, quand un petit escroc croupit en prison ?

Quand les magistrats pourront expliquer cela, je soutiendrai Monsieur le Procureur d'Agen qui s'accroche à son fauteuil. J'ai vu, un faussaire pour lequel le procureur a plaidé vingt minutes, arrachant la relaxe, alors qu'un autre qui n'avait pas la chance d'être du sérail pour des sommes moindres avait droit à la contre expertise etc.

1 commentaire:

Marie a dit…

Mais, Denis, le financement occulte des syndicats, ce n'est pas du tout "la corruption des dirigeants de syndicats".

;-))

Vous vous souvenez de Marchais qui parlait de "bonnet blanc et blanc bonnet" ?