« 97 – On observera pourtant que ces minorités (…) sont assez souvent portées à exagérer l’importance de leurs particularités, au point même de les faire passer avant les valeurs humaines universelles, comme si le bien de toute la famille humaine devait être subordonné aux intérêts de leur propre nation. »
Les valeurs humaines universelles ne sont jamais facultatives. C'est pourquoi il ne faut être ni de droite, ni de gauche. Il faut être ferme dans le soutien de l'ordre public impartial.
Mais de l'autre côté, aller faire réciter la shahada à un mourant, comme s'en vante le cardinal Barbarin, viole les droits de ce mourant à la vérité de la raison et à la liberté de croyance (la shahada contient une négation de la liberté religieuse: négation de la divinité de Jésus-Christ. Alors que la croyance en la divinité de Jésus est une liberté positive. Il en serait de même si dans ma profession de foi je disais: « il est interdit de croire à Mahomet ». La liberté de l’homme ne peut être niée. Il n’est pas moral de la nier dans une profession de foi.).
Donc, plutôt que la critique et la condamnation de croyances, il vaut mieux l’édification. Il vaut mieux promouvoir le bien commun universel, l’ordre public universel qui fonde l’ordre public français. Cet ordre public est vérité, justice qui est mère de la paix. Il est fondé sur la raison universelle de l’homme. Il s'ouvre sur la fraternité universelle (qui n'est pas une conclusion de la raison, selon l'enseignement de Benoît XVI)
Dommage qu'entre les anti-islam rabiques et les bénis-oui-oui du vivre ensemble, il n'y ait pas des gens sérieux qui sachent ce que droits de l'homme et liberté religieuse veulent dire.
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