La liberté religieuse n’est pas de foi, elle est un résultat rationnel de la saine doctrine philosophique. En Dignitatis humanæ, la foi confirme ces résultats de la raison. (Lire Benoît XVI sur le sujet et Dignitatis humanæ, bien sûr). Il s’agit de droit naturel.
L’adhésion à la foi, sans être irrationnelle ni arbitraire, ne peut être le fruit d’une démonstration. Elle ne peut donc obliger en société.
Les hommes sont divisés de croyances. La société a pour seul langage commun universel, la raison universelle de l’homme (voir saint Thomas d’Aquin Contra gentes).
La liberté religieuse ne s’oppose ni aux condamnations du Syllabus, ni à la doctrine du Christ-Roi (voir Dignitatis humanæ).
Au contraire, elle les fonde.
L’organisation en « chrétienté », comme l’explique Mgr Minnerath, n’est pas opposée à la liberté religieuse. Au contraire, elle est fondée sur elle. La liberté religieuse la rend possible mais non juridiquement obligatoire. (La liberté implique nécessairement une possibilité de choix entre plusieurs options possibles, ce qu'oublient parfois les lecteurs hâtifs de Libertas).
Le texte ci-dessus est un petit résumé de ce que j'ai déjà exposé en plusieurs articles sur ce blog.
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