« Parmi celles-ci [proclamations du pape François dans Evangelii gaudium], il y a votre « rêve ... de tout transformer afin que les coutumes de l'Église, ses façons de faire les choses, son calendrier et ses horaires, son langage et les structures puissent être convenablement canalisées pour l'évangélisation du monde d'aujourd'hui plutôt que pour son auto-préservation ».
En réalité, dans la version que j'ai pu consulter d'Evangelii gaudium, le mot "calendrier" n'est pas. C'est une raison de plus pour ne pas signer cette pétition peu sérieuse.
Autel pratiquement désaffecté de la cathédrale d'Embrun |
Ici le pape François n'est pas différent du pape Paul VI. Le pape Paul VI a tenté de détruire le missel de saint Pie V en invoquant la nécessaire évangélisation du monde. Le bx Paul VI a changé aussi le calendrier catholique.
Mais l'évangélisation ne justifie pas la violation des droits de l'homme.
Or les catholiques ont le droit naturel de pratiquer leur religion selon leur culture. L'évangélisation ne peut se faire contre la culture, contre la liberté religieuse, même contre celles des Européens.
François ne s'aperçoit pas qu'en voulant détruire ("transformer", c'est changer la substance, donc détruire) les habitudes, les styles, le langage, les horaires et les structures de l'Église, il viole les droits de l'homme, plus précisément les droits culturels, en les personnes des catholiques, notamment européens. Libre à lui de le prôner, mais il n'est pas libre de le présenter comme obligatoire, même sous prétexte de foi ou d'obéissance.
Il suit, dans le fond, les traces de ses prédécesseurs saint Jean XXIII, le bienheureux Paul VI (un grand criminel culturel), saint Jean-Paul II et Benoît XVI. Il ne fait qu'élargir l'aire de la destruction arbitraire.
Nous avons droit à notre religion. Qu'elle plaise ou déplaise au pape.
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