Daoudal m'apprend (il ne donne pas ses références) que des Allemands nonagénaires, dont une femme de 91 ans, seront jugés incessamment pour complicité dans le massacre de six milliards de Juifs.
La jeune fille en question était télégraphiste dans ce qui devait lui apparaître comme un établissement pénitentiaire, un camp de concentration et de travail. "Elle passait les communications... "Ici la secrétaire de Himmler, passez-moi Höss. C'est pour le Reichsfürer !" "Sofort !"
Soixante-dix ans plus tard elle va être jugée pour complicité dans l'extermination de très nombreux juifs.
Comme elle était mineure à l'époque, elle sera jugée par un tribunal pour enfants. Les tribunaux pour enfants sont chargés de la protection des mineurs.
Il faudra convoquer les parents de la demoiselle et leur passer un sacré savon...
Trêve d'ironie: il est évidemment inhumain de faire passer en jugement une vieillarde dans ces conditions. Voilà où conduit le répressif obligatoire et nécessaire inscrit dans les institutions et plus précisément en l'occurrence l'absence de prescription pour les "crimes contre l'humanité" (catégorie absurde, donc sans portée juridique, inventée tout exprès contre l'Europe en général et contre l'Allemagne en particulier).
On voudrait ridiculiser l'ordre public de Nürnberg, que l'on ne s'y prendrait pas autrement...
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