La repentance ressemble en effet à l'autocritique des milieux marxistes:
"Je regrette d'avoir alimenté une polémique au sujet de certains genres musicaux. Cela a été totalement déplacé et indécent", a déclaré l'abbé François Schneider " lit-on dans Le Point.Or il ne s'agit pas de "genre musicaux" mais de théologie sataniste.
Les satanistes du Bataclan véhiculent une théologie (selon moi hétérodoxe). Ils croient à la rédemption de Satan, qui du même coup devient un pote. Ils chantent cela dans leurs paroles.
Il me semble possible par un droit directement conféré par Dieu de dénoncer cette doctrine et de critiquer ceux qui assistent à pareils meetings de propagande religieuse sous couvert de concerts de musique.
L'abbé avait-il le droit de ne pas "rendre hommage" aux victimes du Bataclan ? Oui car en leur rendant "hommage" l'auteur de l'hommage approuve une doctrine ou peut laisser croire à la licéité de la doctrine. Or Dieu autorise tout homme à désapprouver cette doctrine et à exprimer son opinion en privé et en public.
On pourra m'objecter que le Concile Vatican II a prôné l'unité derrière l'évêque (Lumen gentium 20 § 3).
Mais le droit naturel des droits de l'homme est fondateur de la liberté de croire. Ils ne peuvent donc être bafoués sous prétexte de liberté religieuse (qui fonde l'obligation librement consentie de se soumettre à son évêque).
En l'occurrence, l'abbé Schneider avait usé de sa liberté d'expression, droit fondamental de l'homme. Les satanistes qui pullulent dans l'Église et hors de l'Église ne l'ont pas entendu de cette oreille. Ils ont fait pression sur l'évêque pour que l'abbé soit sanctionné. Sanctionné pour avoir usé d'un droit que Dieu Lui-Même lui avait directement conféré. Ils s'opposent à Dieu et à l'homme (normal pour des satanistes). Sur ordre de l'évêque, l'abbé a fait son autocritique publique. Les satanistes sont satisfaits.
Ils sont satisfaits d’une absurdité puisque l’abbé a obéi à l’évêque parce qu’il a peur de se damner en résistant à son évêque, alors que l’évêque se soumet aux satanistes qui nient l’éternité de l’enfer… et les droits de l’homme que Dieu Lui-Même a conféré à tout homme… Ici aussi nous sommes dans la "logique" de Satan qui hait la raison.
Dans ces conditions on peut conclure que:
1) L'évêque ne possédait aucun titre à brimer la liberté d'expression de son collaborateur ni à violer la liberté religieuse des catholiques. Ils pouvaient et peuvent soutenir l’opinion de l’abbé Schneider telle qu'il l'exprimait avant de faire son autocritique. Menacer implicitement les croyants de l’enfer dans ces conditions est abominable: c'est retourner la liberté religieuse pour les réduire en esclavage intellectuel.
2) Que la question des droits de l'homme dans l'Église doit être posée. Car ce n'est que par une violation massive des droits de l'homme - notamment de la liberté religieuse - que le bienheureux Paul VI (précédé à petits pas par d'autre papes dont saint Pie X fut à mon avis le premier par sa "réforme" du bréviaire) a pu détruire la liturgie et massacrer la décoration des églises. En un mot Paul VI, avec d'autres, a saccagé la culture religieuse notamment européenne et provoqué les Européens à apostasier... en les menaçant implicitement de l’enfer s’ils n’obéissaient pas.
3) La prédication de l’enfer, chère à certains, peut provoquer à des péchés très graves.
Pont sur la Doria riparia (route vers Desertes, Piemonte Italie). C'est une illusion d'optique. Ce pont mène à un chemin. |
4) Nos yeux hallucinés voient Satan, négateur des droits de l’homme, conduire son bal de mensonge et de violence sous couvert de « musique » au nom des droits de l’homme qu’il nie et de le faire jusque dans certaines parties de l’Église dont le Chef est douceur et vérité. Si bien que, en pratique, dans certaines parties de l’Église la doctrine sataniste est protégée et la doctrine catholique interdite d’expression.
Fonte des neiges printanière sur le chemin de Desertes (Piemonte, Italie) |
5) ) Nous devons revendiquer la liberté d'opinion et d'expression dans l'Église ainsi que la liberté religieuse, droits fondateurs des droits dérivés des évêques à diriger leurs diocèses et du pape à enseigner et gouverner.
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