Le Salon beige présentait un "tiré à part" sur le Code noir, comme « révisionniste » sur l'esclavage et le code noir. Je n'arrive plus à retrouver le post du Salon beige. Il a probablement été supprimé par les auteurs.
Cependant, j'ai acheté cette plaquette. Je l'ai lue. Je suis très déçu. Passons sur le français approximatif de l'auteur (par exemple emploi de l'indicatif au lieu du subjonctif).
En réalité, ce tiré à part a pour seul mérite de mettre en lumière que le Code noir ne considérait pas l'esclave absolument comme une chose, mais comme un être humain à plusieurs égard. Il aurait d'ailleurs été impossible de considérer littéralement l'esclave comme une chose. C'est sans doute pour cela que l'auteur est traité de "révisionniste" !
Cela étant dit, l'auteur reprend plusieurs fausses légendes sur, par exemple, le "rétablissement de l'esclavage par Napoléon". Alors que Napoléon ne fit que confirmer les propriétaires d'esclaves (qui pouvaient être noirs) dans leurs prétendus "droits" lors du retour de certaines colonies dans l'empire français. Il ne le rétablit donc nullement dans les endroits où il avait été aboli.
Napoléon ne rétablit pas l'esclavage, il le toléra comme coutume non abolie par les Anglais dans les contrées qui avaient échappé à l'autorité française en 1795 date de l'abolition explicite de l'esclavage par la France.
La monarchie s'étant compromise avec l'esclavage, il ne m'étonne pas qu'elle fût finalement balayée de l'histoire. Les rois se déclaraient "très chrétiens", mais s'opposaient au pape...
On regrette évidemment que l'historien des institutions, ou soi-disant tel, ne publie que le « code noir », sans publier les autres textes, notamment la "loi" du 20 mai 1802.
Il ne parle pas de l'abolition de la traite par le traité de Vienne de 1815 et l'engagement des puissances à la combattre concrètement.
Bref, il continue à diffuser les diffamations de la France... que diffusent le gouvernement "français".
J'ai donc gaspillé environ 15 euros en faveur des éditions Dalloz et de monsieur Niort. Et je n'en ai pas les moyens ayant été spolié par les magistrats français.
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