31.3.12

Le mariage matière juridique sacrée est de la seule compétence juridique et doctrinale de l'Eglise


L'autorité civile n'a aucune compétence pour légiférer ou pour juger du mariage lui-même Remettons-nous sur cette question à l'Eglise "Mater et magistra".
Voici donc ce que dit Léon XIII (encyclique Arcanum)
"Prenez grand soin à ce que les peuples reçoivent abondamment les préceptes de la sagesse chrétienne. Qu'ils n'oublient jamais que le mariage a été établi originairement, non par la volonté des hommes, mais par l'autorité et la volonté de Dieu, avec cette loi absolue qu'il ne peut exister qu'entre un seul homme et une seule femme ; que le Christ, auteur de la nouvelle alliance, a transformé en sacrement cette institution qui était seulement réglée par la loi naturelle, et qu'il a transmis à son Eglise le pouvoir législatif et judiciaire sur ce qui concerne le lien conjugal. Il faut veiller attentivement à ce que les esprits ne soient pas induits en erreur sur ce point par les trompeuses théories des adversaires qui voudraient enlever ce pouvoir à l'Eglise."
Commençons par reconnaître que seule l'Eglise a compétence juridique en qualité de législateur et de juge et que ce pouvoir s'étend aux infidèles qui peuvent être valablement et sacramentellement mariés, tout en restant infidèles (même encyclique). Le mariage est un sacrement que l'on peut recevoir sans être baptisé et celui ou celle qui vous l'administre peut ne pas être baptisé non plus.
Il nous suffit de savoir qu'il existe une présomption en faveur du mariage (le mariage est "jouit de la faveur du droit" selon l'expression du Code de droit canonique) et que l'Eglise a un pouvoir doctrinal, législatif et judiciaire en cette matière. Il ne nous appartient pas de juger l'Eglise. Il ne faut pas plus tenter d'usurper ce pouvoir, ce que l'Etat français fait (notamment pas l'institution du mariage civil et des dispositions du code civil régissant le mariage, dont celles régissant la nullité du mariage).
Le cas des mariages catholiques est relativement facile à régler puisque, comme le souligne Solange, il existe, par exemple, des dispositions législatives satisfaisantes en Andorre.

"Dans les pays encore catholiques dans leurs institutions, il n'y a pas de "mariage civil" pour les catholiques, l'extrait d'acte de "mariage religieux" étant transmis par l'autorité diocésaine à l'administration pour enregistrement. A noter que c'est ce qui se passe dans la principauté d'Andorre. Encore mieux : les mariages catholiques célébrés dans cette principauté entraîne une reconnaissance officielle par les autorités françaises publiques : ainsi des Français peuvent se marier à l'Eglise là-bas et n'auront jamais besoin de passer devant le maire !'

 Pour le mariage des "infidèles" (ne voir aucune note péjorative dans ce terme), c'est une autre question qui ne se résout qu'en consultant Rome. Mais cette dernière question ne se résout certainement pas par l'usurpation du pouvoir ecclésial (mariage civil, régenté par des lois laïcistes ou opinion tentant de s'imposer au nom de l'Eglise).

Aucun commentaire: