28.3.12

Le mariage au centre de l'histoire européenne



Peu importe que les infidèle n'admettent pas la sacramentalité de leur mariage, il sera tout de même un sacrement.
Ainsi, un mariage entre infidèles est indissoluble et soumis au jugement de l'Eglise (le cas échéant). Mais une sentence de nullité rendue par un tribunal civil est radicalement inopérante, ni n'oblige en conscience sur la nullité d'un mariage, même entre infidèles, alors qu'un jugement ecclésial oblige en conscience. Ce qui ne signifie d'ailleurs peut-être pas que le jugement civil n'a aucune conséquence morale (voir avec votre confesseur).


Nous sommes ici en présence d'une question qui a été au centre d'un des plus grands événements de l'histoire européenne : l'affaire du divorce d'Henri VIII d'Angleterre et de ses conséquences incalculables. Avec cet événement nous sommes à la racine du sécularisme.

A un bien moindre niveau de conséquences, le récent divorce du prétendant à la couronne de France invalide par le fait même les prétentions de ce prince à régner sur la France catholique. Son sécularisme le condamne à l'exclusion de la couronne. Car en France la légitimité ne peut s'accommoder de l'émancipation de la doctrine ecclésiale en matière de mariage.

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