14.2.12

Critique réaliste des propos de Fillion sur les droits des personnes

Après la sortie sans aucun rapport avec la réalité de François Fillion contre la religion catholique, un lecteur de Salon beige "JPR" met les choses au point de façon très pertinente en comparant la critique de Fillion, les devoirs de l'État, ce pour quoi il est institué, et ce qu'il met en œuvre dans la réalité.

La citation est extraite du discours de Fillion :
"Nous n'acceptons pas que la religion vienne primer sur les droits des personnes...", cela est vrai surtout de la religion catholique ; pour l'islam, c'est différent : aucun moyen de savoir de façon certaine que l'on ne nous oblige pas à manger halal, mais dans ce cas, ce n'est pas un problème.

L'état, lui s'arroge bien le droit de "primer sur les droits des personnes", notamment le droit à la vie, le droit des parents à éduquer leurs enfants, le droit des français à circuler en toute sécurité dans tous les quartiers... (liste non exhaustive), mais là, rien à dire non plus.

Aucune religion ne peut primer sur les "droits des personnes", certes. Mais ce qui est en jeu en réalité, c'est plutôt que l'État viole les droits des personnes. Je ne pense pas que la religion catholique soit toujours exempte de viol des droits humains fondamentaux. D'ailleurs Paul VI a dit qu'il fallait la purifier avec constance de ces violations. Le haut clergé viole avec constance les droits des catholiques à leur liberté et à leur culture. Le cardinal Vingt-Trois a violé les droits des manifestants contre le spectacle de Castelucci en les insultant et en les vilipendant. Le haut clergé (à une ou deux exceptions près) est resté muet face à ce viol de la liberté de conscience que constitue la subvention de spectacles visant une croyance arbitrairement et aux frais de tous. Ne parlons pas de la crise pédophile... concomitante à l'affaire de la nouvelle liturgie laquelle, elle aussi, constituait un viol massif des droits des catholiques. Ce ne sont que des exemples. Mais l'État français, institutionnellement, viole les droits du peuple.Le droit à la liberté religieuse en particulier, qui est le droit pivot des droits de l'homme, est bafoué par l'État qui construit des mosquées aux frais de tous, ou ne restitue pas à l'Église les bien à elle volés  par l'État en 1905 (la propriété est perpétuelle). La laïcité, qui interdit à l'État d'exclure les opinions religieuses du débat public, est violée avec constance par les politiciens français. Le droit des parents à la liberté d'éducation est violé par l'État qui institue l'école laïque aux frais de tous (l'école laïque n'est pas gratuite, elle est payée par les impôts). Le PACS et le futur "mariage homosexuel" sont des gouffres financiers organisés contre le droit au mariage et par conséquent contre l'avenir de l'humanité et violent le droit fondamental au mariage etc. Ces PACS et autres "mariage homosexuel" constitue donc des vols dans le Trésor public.

Donc, monsieur Fillion inverse les données du problème et, en vrai roublard, fait semblant de défendre les droits humains en organisant la perpétuation et l'expansion continue de leurs viols par l'État.

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