Il semble y avoir une contradiction entre le droit naturel à la liberté religieuse, d'une part, et ce qui semble bien être la revendication de l'Église d'une juridiction universelle sur le mariage, d'autre part.
La liberté religieuse n'est pas absolue, elle a pour borne les autres droits de l'homme, c'est-à-dire en fin de compte ce qui est son fondement : la raison.
Or la raison nous dit que le mariage est une institution sacrée, divine, qui a pour origine la nature, donc son Auteur. Il n'y a au monde qu'une autorité doctrinale : l'Église qui au titre de la raison a donc juridiction sur l'institution du mariage, y compris du mariage des infidèles. Ce n'est donc pas au titre de la foi, mais au titre de la raison que l'Église revendique son autorité.
C'est ce que je propose pour la cohérence logique entre les deux éléments qui semblent difficilement compatibles : la liberté religieuse d'une part et le droit naturel du mariage édicté, décrété par l'Église et jugé par elle d'autre part.
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